Indépendante depuis 1991, la Géorgie reste dépositaire d’une histoire multiséculaire et d’un patrimoine ancestral. Entre Orient et Occident, ce pays du Caucase fait tout pour conserver ses spécificités afin de rester un Etat unique, que Conflits vous emmène visiter.
Fondée au Ve siècle, au creux des montagnes, Tbilissi signifie « source chaude », en référence aux sources de souffre situées à proximité. Capitale de royaumes, elle a accumulé de nombreux bâtiments historiques qui en font un lieu d’art et d’histoire du Caucase du sud. Son histoire rappelle les passages des invasions, la présence des Géorgiens, des Arméniens, des Russes, des Ottomans ; et le point de contact des routes de l’Eurasie. Extrême-Orient de l’Europe, c’est aussi la porte d’entrée vers l’Asie et les confins du monde romain.
Mtskheta, située à quelques kilomètres de Tbilissi, est la ville historique et religieuse de la Géorgie, capitale de l’Ibérie du IIIe siècle av. J.-C. au Ve siècle après. C’est ici que les Géorgiens se sont convertis au christianisme et que les premières églises ont été édifiées. On y trouve l’église de Jvari (VIe siècle), qui est l’un des exemples d’architecture paléochrétienne les plus importants de Géorgie, ainsi que la cathédrale Svetitskhoveli (XIe siècle), centre spirituel et religieux du pays. Elle était la plus grande église de Géorgie, jusqu’à ce qu’une nouvelle cathédrale soit bâtie à Tbilissi en 2004. Ses plus anciennes fondations datent de 337, au moment de la conversion du roi Mirvan III. Toujours à Mtskheta se dresse le monastère de Samtavro, bâti au XIe siècle par le roi Georges Ier de Géorgie et aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. L’histoire de ces bâtiments reflète celle de la Géorgie et de sa fondation.
Enfin, la ville est proche de Uplistsikhé, ville troglodytique (IVe siècle av. J.-C.), située sur la route antique de la soie. Elle abrite des grottes troglodytes, des caves à vin (marani), des poêles géorgiens (thoné). La Géorgie est le berceau du vin. C’est là que furent retrouvés les plus anciens grains de pépins fossilisés et les plus anciennes vignes. La culture viticole façonne encore la vie des Géorgiens, qui produisent le vin en s’inspirant des méthodes antiques. Depuis la fin de l’URSS, la qualité de celui-ci s’est nettement améliorée.
Les commerçants ne furent pas les seuls à emprunter la route de la soie ; les militaires furent également de la partie. Au XIXe siècle, les Russes construisirent la route militaire géorgienne, qui traversait le Caucase et reliait cette région à la Russie. Les soldats stationnaient dans les casernes et surveillaient le versant sud du Caucase. La route passe à proximité de la forteresse médiévale d’Ananouri située sur les bords de la rivière Aragvi. Voie de passage et cœur stratégique, le fort servit dans de nombreux combats où se disputa le contrôle des vallées. Au milieu de ces paysages de montagnes et de rivières, les bâtiments militaires et civils se dressent sur les hauteurs, rappelant que la Géorgie est un pays de montagnards où l’histoire s’écrit par les combats et la tenue des vallées.
Ananouri domine sa vallée et ses vallons, offrant un paysage de nature et de combat qui est celui de la Géorgie. Plus grand pays du Caucase, voisin de l’Arménie, la Géorgie est la porte d’entrée de cette région à cheval entre deux continents.
Visitez l’Arménie et la Géorgie du 12 au 21 septembre 2020, avec Conflits et notre partenaire Ictus voyage. Renseignement et inscription en suivant ce lien.
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