Podcast. La guerre anglo-américaine de 1812 racontée par Sylvain Roussillon. Une guerre fondamentale dans la construction de la puissance américaine et la prise de conscience de son rôle par rapport à l’Europe et pour le continent américain.
La seconde guerre d’indépendance américaine a vu la prise de Wasinghton par les Anglais et le contrôle des Grands Lacs. Pourtant, ce sont les Américains qui sont sortis vainqueurs et qui ont ainsi affirmer leur puissance sur le continent nord américain. La guerre de 1812-1815 est aujourd’hui méconnue alors qu’elle a contribué à renforcer l’autonomie des États-Unis.
Sylvain Roussillon, auteur de « L’autre guerre d’indépendance américaine. 1812, le conflit méconnu » nous parle de cette guerre. Elle intervient durant les campagnes de Napoléon, ce qui a contraint les Anglais a créer un second front. Elle a obligé les États-Unis à se positionner par rapport aux Indiens, qui tentaient de créer un État confédéré, enfin elle a contribué à façonner un sentiment national américain. Les deux partis politiques en présence, les Fédéralistes et les démocrates-républicains ont ainsi été conduit à approfondir leur vision géopolitique, notamment par rapport à leurs relations avec l’Europe et les puissances extérieures.
Si cette guerre est aujourd’hui méconnue et oubliée par rapport à la première guerre d’indépendance et à la guerre civile américaine, elle est néanmoins un jalon essentiel de la naissance de cette puissance.
C’est ce que nous fait découvrir Sylvain Roussillon a travers son livre et ses recherches sur ce conflit.
Le 200e décret pris par Donald Trump depuis son retour à la Maison-Blanche rebaptise le ministère de la Défense (« Department of Defense ») en ministère de la Guerre (« Department of War ». Il s’agit d’un retour à une appellation qui fut en vigueur entre 1789 et 1947. Le 200e décret...
Tandis que l’administration Trump affirme un renouveau d’intérêt pour l’Amérique latine, et que la Chine y a tissé, des années durant, des relations économiques affirmées, un constat s’impose comme une anomalie : la France, septième puissance mondiale, y porte peu d’intérêt au point que la région est considérée comme « l’angle mort de la diplomatie française ».1
Le 14 mai 2025, une foule immense se tient sur les trottoirs de l’avenue 18 de Julio, la plus grande artère de Montevideo, capitale de l’Uruguay. Elle applaudit avec émotion le cortège funéraire de José Mujica, dont le cercueil est tiré d’un pas lent par un quadrige de chevaux emplumés de noir. Victime d’un cancer de l’œsophage, Mujica meurt le 13 mai à l’âge de 89 ans. Il fut le président du pays – La República Oriental del Uruguay –, du 1er mars 2020 au 1er mars 2025, et le moins que l’on puisse en dire, c’est qu’il se révéla un président tout à fait singulier.