Réel Criminel 5 – Coups et blessures volontaires : la réalité des chiffres

2 juin 2025

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Réel Criminel 5 – Coups et blessures volontaires : la réalité des chiffres

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Cette étude de Réel Criminel analyse deux formes majeures de délinquance en France : les coups et blessures volontaires (C&BV) hors cadre familial et les cambriolages, qui fait suite à une l’étude précédente (Réel Criminel 4). Elle relève des tendances à la hausse, souvent masquées ou minimisées dans les statistiques officielles.

Coups et blessures volontaires

Sur la période 2018-2024, les C&BV hors sphère familiale ont augmenté de 14,5 %. L’étude estime à 681 000 le nombre réel d’actes en 2024, contre 143 800 recensés, en raison d’un fort sous-dépôt de plaintes (seulement 21 % des victimes se manifestent). Le taux d’élucidation diminue parallèlement, passant de 63 % en 2017 à 54 % en 2022. Cette tendance s’accompagne d’une dégradation généralisée dans plusieurs départements urbains comme la Seine-Saint-Denis et les Bouches-du-Rhône.

Cambriolages

Pour l’année 2023, le nombre de cambriolages est estimé à 337 100 faits, bien au-delà des 217 100 annoncés officiellement. Cette sous-évaluation tient notamment à l’exclusion de certains types de lieux (commerces, bureaux, locaux agricoles). En moyenne, on relève environ 924 cambriolages par jour. Leur coût économique est évalué à près de 300 millions d’euros pour les professionnels, avec un taux d’élucidation très faible (7 %). Plusieurs départements, jusque-là relativement épargnés, enregistrent des hausses supérieures à 30 %.

Conclusion

La disparition de l’ONDRP et la reprise en main des enquêtes de victimation par le ministère de l’Intérieur ont affaibli le travail statistique. En conséquence, la transparence et la lisibilité de l’évolution de l’insécurité en France sont compromises, au détriment d’une politique publique informée et efficace.

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Réel criminel N°5 – Juin 2025

  • COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES : LA RÉALITÉ DES CHIFFRES

  • CAMBRIOLAGES, L’EFFACEMENT (suite)

Coups et blessures volontaires : la réalité du terrain

Ce qui est enregistré dans la statistique officielle comme « Coups et Blessures Volon­taires » (Ci-après : C&BV) recouvre deux réalités bien différentes (d’ailleurs retenues par la statistique) :

1 – De tels actes, commis dans le cadre familial, « Violences intrafamiliales » et,

2 – « Autres C&BV »

De 2018 à 2024, la proportion entre les deux types de C&BV évolue ainsi : de ± 56% de C&BV « hors famille » en 2018 à ± 43% fin 2024.

Pourquoi faut-il bien distinguer ces deux séries de C&BV :

– Le cadre intrafamilial inclut les violences conjugales, infractions dont la vision socié­tale a fort évolué ces récentes décennies : naguère banalisées, elles tendent à devenir des infractions réelles,

– Les deux types de C&BV affectent des populations différentes ; celles du cadre fami­lial, des femmes à 75% ; les autres, des hommes à 69% ; d’abord, ceux de la tranche 15-29 ans.

– Les C&BV du cadre familial sont spécifiques : ivrognerie, scènes de ménage, etc. Leurs protagonistes vivent d’usage ensemble, d’où l’absence d’enquête poussée. Dans ce cadre, matériellement, les (parfois graves) violences physiques voient leur prévention et régulation échapper pour l’essentiel aux forces de l’ordre – sauf à mettre un policier dans chaque logement.

– Les C&BV hors famille (chez les 15 ans et plus, pour y omettre les ra­clées pater­nelles…) sont d’autant plus traumatisantes pour la population générale qu’ils sont commis non par un proche ou un parent, mais par un inconnu ou autre individu hostile, sur la voie pu­blique, dans les transports, lieux d’enseignement et alentours. En français de base : un quidam se fait « casser la figure », voire lyncher, dans son quartier ou autre lieu fami­lier.

Voyons donc maintenant l’évolution des C&BV hors famille dans les années pleines de la présidence de M. Macron (2018 – 2024)

2018 : 141 960

(Infractions bien sûr connues des autorités : dépôt de plainte ou flagrant délit)

2019 : 145 379

2020 : 133200 * (Année atypique : confinements, patrouilles de police, etc.)

2021 : 146405

2022 : 165094

2023 : 172845

2024 : 143800 * (Année atypique : hyper-sécurisation, avant et pendant les JO)

Total sur sept ans pleins : 1 048 683 C&BV connus.

Comparer une seule année à la suivante provoque un effet de « montagnes russes » statistiques ; pour éviter cela, comparons des séries de trois ans, contenant chacune une année atypique :

[2018-2019-2020] moyenne sur trois ans ± 140 180 C&BV,

[2022-2023-2024] moyenne sur trois ans ± 160 580 C&BV,

Augmentation des C&BV durant les sept années Macron pleines : + 14,5% ; notre pré­sident ayant sinon clamé (en avril 2022, dans un entretien), que les Français avaient un « Droit à la vie paisible »…

Partant du grand tableau disponible des infractions, produit par le SSMSI, comparons maintenant ces données nationales avec celles de deux départements symboliques : la Seine Saint-Denis (93) et les Bouches du Rhône (13) :

(93) C&BV hors famille, années Macron pleines, + 18,5%,

(13) C&BV hors famille, années Macron pleines, + 15%.

Ce qui corrobore la tendance nationale.

Mais tout ce qui précède ne concerne que les C&BV connus des services officiels (ré­pétons : flagrants délits ou dépôts de plainte) ; mais les autres C&BV hors cadre fami­lial, vraiment infligés, mais restés inconnus de la police-justice : combien sont-ils ? Peut-on le savoir ?

Réponse oui : le bulletin INTERSTATS du ministère de l’Intérieur (N°64, janvier 2024) apprend, à partir d’études « de victimisation » que 21% des victimes de vio­lences physiques portent plainte, soit un « chiffre noir » de 79% (21+79 = 100%)

Partant de là, calculons le nombre réel de C&BV commis en France en 2024, qu’ils soient connus ou non de l’appareil d’État :

– Connus des autorités : 143 800 ; plus 79% de « chiffre noir » = ± 681 000 C&BV réels, soit ±1 866 par jour ; ±78 par heure et ±1,3 C&BV par minute.

Cas concrets pris dans deux villes du Nord [1]:

Halluin (la 3e ville la plus sûre du Nord) : C&BV hors-famille + 53% de 2022 à 2023 ; Linselles, + 133%.

Or pendant que ces violences augmentent, leur taux d’élucidation diminue. Là, les der­niers chiffres publiés portent sur 2017-2022 ; le nombre des mis en cause/interpellés dans l’année suivant le C&BV, baisse de 9% sur la période considérée, de 63% d’élu­cidations en 2017 à 54% en 2022. Dans les faits, presque la moitié de ces traumati­santes agressions restent impunies.

« Atteintes volontaires à l’intégrité physique »

Plus large et plus flou, un autre concept existe dans la statistique française, les « at­teintes à l’intégrité de la personne » : ce qui met en danger l’intégrité physique d’un indi­vidu, avec volonté de le blesser, non de le tuer. En 2023 (derniers chiffres connus), ces violences physiques ont fait en France 444 700 victimes, de tous âges et dans tout contexte social ; 7,4% de plus qu’en 2022. Entre 2022 et 2023, ces agressions ont pro­gressé dans 90 départements sur 101, et diminué dans 11 d’entre eux. De 2016 à 2023, ces agressions physiques connues ont bondi en France de + 60% [2]. Les plus fortes augmentations [3]: Loir-et-Cher (ZP), + 40% ; Côte d’Or, Eure-et-Loir, Finistère, Lozère, + 20%, aussi en ZP.

Enquêtes dites « de victimation »

Comptage des victimes des principales infractions commises en France, par sondage extensif. La première série de ces enquêtes Cadre de Vie et Sécurité (CVS) avait pour objet officiel : « connaître les faits de délinquance dont les ménages et leurs membres ont pu être victimes dans les mois précédant le pas­sage de l’enquêteur ». Elle est conduite de 2007 à 2021 sous l’autorité d’un organisme neutre, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, l’ONDRP, supprimé arbitrairement en 2020 et remplacé en 2022 par une « Enquête Vécu et res­senti en matière de sécu­rité », VRS, sous emprise directe du service statistique du mi­nistère de l’Intérieur.

Les enquêtes de victimation visent à balancer et contrôler le comptage du crime fait par l’Intérieur. Confier ces enquêtes au même ministère revient à confier à l’étudiant le soin de noter sa propre copie d’examen.

Bien entendu les séries et comptages de CVS et de VRS ne sont ni homogènes, ni vraiment comparables, interdisant le suivi au long cours des évolutions, une fois le passage de CVS à VRS effectué.

Volontairement ou pas (?) on a ici clairement « cassé le thermomètre ».

Criminalité : dernières tendances

Sur cinq mois, d’octobre 2024 à fin février 2025, par comparaison avec les mêmes mois de 2023-2024 :

Homicides : + 7%

Vols violents avec armes (tous types) : + 12%

Vols violents sans armes : + 8%

Vols de véhicules : + 7%

Petites tricheries incidentes

Le comptage de l’Intérieur concerne deux séries de données, clairement diffé­rentes :

  • Les actes commis par les malfaiteurs eux-mêmes (criminels, délinquants, terroristes, activistes, saboteurs, etc.) en partie connus des services officiels ; la part inconnue en constituant le « chiffre noir » ; exemple : les homicides, cambriolages, etc. ; et :
  • Les IRAS ou « Infractions relevées par l’activité des services » ; exemple, infli­ger des amendes aux acheteurs de stupéfiants ou aux clients de prostituées, sanctions qui bien sûr, augmentent à mesure où l’Intérieur ordonne qu’on en fasse. Donc « Depuis l’an passé, le nombre de contraventions infligées aux toxicomanes a augmenté de 20%» ne signi­fie rien de plus qu’un sursaut d’activité de l’Intérieur ; sursaut pouvant, ou pas, affecter l’activité criminelle considérée (ici, le trafic de stupéfiants).

Mélanger ces deux types de données et occulter la nature des IRAS ne constitue pas un modèle d’honnêteté statistique…

Cambriolages, l’enfumage (suite)

Dans le N°4 de Réel Criminel, on a vu comment le ministère de l’Intérieur escamotait une part importante du nombre des cambriolages commis en France. Des réactions de fonctionnaires (Français, ou de l’Union européenne) un peu fâchés du rôle qu’on les contraint à jouer, de journalistes aussi, nous permettent d’avancer sur l’envergure de la tricherie et sur la confusion largement aggravée par les palinodies de l’Intérieur :

EUROSTAT (Équivalent de l’INSEE pour UE) : qu’est-ce qu’un cambriolage ? Dé­finitions officielles

Le SSMSI (service statistique du ministère de l’Intérieur) peut-il alléguer de normes eu­ropéennes pour ne retenir dans ses comptages QUE les cambriolages de domiciles privés ? Non. Voici les définitions officielles européennes en la matière ; étant publiées en un accessible anglais basique, nous les laissons en version originale :

EUROSTAT – (Updated March 2024) – Crime and criminal justice statistics – methodo­logi­cal guide for users, manuals & guidelines:

05 – Acts against property only

[0501 Burglary] (…) Offense recorded in EU statistics on crime and criminal justice… (…) subdivised into more precise categories of criminal acts – thus, level 3 categories have a five digit code, for example:

05011 BURGLARY of business premises,

05012 BURGLARY of private residential premises

05013 BURGLARY of public premises

« Most jurisdictions can separe 0501 Burglary and 05012 Burglary of private residential pre­mises from each other and are collecting data for both offence categories separa­tely (…) [Nous soulignons ce qui suit] Code 0501, in addition, also includes burgla­ries of business premises, public premises and other acts of burglary (etc.)

Aussi : « EUROSTAT defines burglary as gaining unauthorised access to a part of a building / dwelling or other premises, including by use of force, with the intent to steal goods (« breaking and entering ») … Burglary should include, where possible, theft from a house, ap­partment or other dwelling place [Nous soulignons ce qui suit] factory, shop or office, from a military establishment, or by using false keys. It should ex­clude theft from a car, from a container, from a vending machine, from a parking meter and from fenced meadow or com­pound.

Ainsi, les normes et règles d’Eurostat, donc de l’Union européenne, exigent explicite­ment des États-membres qu’ils fournissent à EUROSTAT des données sur les cam­briolages de propriétés privées (logements, résidences secondaires), mais aussi « d’usines, boutiques, bureaux ou bâtiments militaires… par effraction ou usage de fausses clés ». Et si le SSMSI-Intérieur ne le fait pas, c’est qu’il triche, délibérément.

France, combien de cambriolages ?

Le décompte fourni aux Français par les autorités ou par les médias est au plus haut point chaotique.

Voici TF1 (3/02/2025) « 90′ Enquêtes – Explosion des cambriolages, insécurité : comment sommes-nous protégés », reportage où on lit ceci « L’an dernier (2024) environ 400 000 cambriolages ont été recensés en France, soit un toutes les 90 secondes environ […] » C’est un chiffre record, l’an dernier (2024) plus de 569 000 Fran­çais ont été victimes d’un cambriolage, soit un par minute, avec des vols à domicile en pleine explosion : + 21% en un an.

Peu auparavant (le 3/01/2025), le Journal du Dimanche (JDD) annonçait pour le premier semestre 2024 : « Plus de 220 000 cambriolages en France, plus 14% sur 2022 ». Admettons qu’il y ait autant de cambriolages au second semestre de 2024 : ça en fait 440 000 dans l’année, soit ± 1206 par jour.

Or M. Retailleau – pourtant ministre de l’Intérieur – déplore plusieurs fois qu’il y ait en France « 600 cambriolages par jour », ce qui fait ± 219 000 par an et parle d’une aug­mentation de 3% desdits cambriolages de 2023 sur 2024 ?!?

La cacophonie est durable puis qu’en 2024, le SSMSI-Intérieur décompte pour 2023 « 217 100 cambriolages de résidences principales et secondaires, 3% de plus qu’en 2022 » et donne même la ventilation suivante : 173 500 logements particuliers (rési­dences principales), et 43 600 résidences secondaires. Le rapport ajoute aussi pour 2023 « 74 000 cambriolages de locaux industriels, commerciaux ou financiers et 46 000 cambriolages d’autres lieux (bâtiments agricoles, etc.) » ; soit un total de 337 100 cam­briolages (connus) pour 2023

Or 337 100 cambriolages sur 2023, cela fait 924 par jour et non 600 comme le dit M. Retailleau ; ce, juste pour les effractions connues de la police/justice ; pourquoi le mi­nistre en annonce-t-il répétitivement « 600 par jour » ? Alors que selon les sources : SSMSI… TF1… On va de 924 à 1 206 cambriolages par jour.

Comment le citoyen, comment l’électeur, comment l’élu, peuvent-ils se retrouver là-dedans ?

Les cambriolages, drame financier pour les commerces, artisans et petites en­treprises

Selon un document professionnel, pour une PME ou équivalent, « chaque cambriolage entraîne une perte moyenne de 5 000 à 10 000 euros ». Prenons pour base de calcul, en 2023, les seuls « 74 000 locaux industriels, commerciaux ou financiers » dont l’Inté­rieur stipule qu’ils ont été cambriolés ; là-dessus estimons que les deux tiers (± 49 000) sont des PME, commerces, ateliers d’artisans, etc. Estimation minimale puis­qu’il y a déjà, en France métropolitaine, plus de 300 000 commerces de détail.

Estimons ensuite – là encore, au minimum – que chacun de ces cambriolages ait pro­voqué un préjudice de 6 000 euros : on atteint le montant énorme de 294 millions d’eu­ros, partagé entre les commerçants, artisans, etc. et leurs assureurs – qui bien sûr, l’année suivante, ne peuvent qu’augmenter la prime que doivent payer les mêmes.

Dans ce cas, une très réelle et ruineuse « double peine ».

Compléments sur les cambriolages en France, fin 2024, début 2025[4]

  • Fin 2024, le taux d’élucidation des cambriolages, longtemps autour de 10%, tombe à 7% – en termes clairs, un cambrioleur un peu méfiant court ± 7 risques sur 100 d’être arrêté ; dans le sens inverse, il a 93 chances sur cent d’impunité.
  • En novembre 2024, le préfet de police de Paris se réjouit de la baisse des cambriolages devant le Conseil de Paris ; moins 22% de cambriolages de résidences principales à Paris sur janvier-octobre 2024 ; et il en donne la raison : du fait des Jeux olympiques, ± 35 000 forces de l’ordre tout l’été à Paris et 1,14 milliard d’€ de dépenses de sécurité à cet effet, sur cette période.

France entière, premier semestre 2024 et sans doute, les seuls cambriolages de logements : + 4%.

Coups de projecteur (départements) :

Département des Alpes de Haute-Provence : cambriolages (sans autres précisions, janvier-octobre 2024), + 33%

Dept. de l’Ardèche, 2024 : cambriolages de résidences principales + 7,5%

Dept. de la Haute-Savoie, 8 316 cambriolages en 2024, + 8,3% sur 2023.

Dept. de l’Indre, 2024, zone police + 13,7% de cambriolages ; zone gendarmerie, + 15%.

Dept. du Loir et Cher, 2024 ; cambriolages de logements : 959 en 2023 ; 1 292 en 2024 ; + 38,9%.

Dept. de la Loire, 2024, (4 858 cambriolages en 2023 ; 4908 en 2024 ; 1% de plus pour tout le département MAIS + 20% en zone gendarmerie.

Dept. du Lot, 2024 : cambriolages « notamment de résidences principales », 130 de plus, + 31%.

Dept. de la Meurthe et Moselle, 2024 ; cambriolages des résidences principales et secondaires : 1 724 en 2023 ; 1934 en 2024, + 12,8%

Dept. du Tarn (janvier-octobre 2024) cambriolages des logements et commerces, sur dix mois, 1 395 faits, + 17,3% sur les mêmes mois de 2023 ; + 21,3% en zone police (Albi, Carmaux, Castres, Mazamet), + 15,3% en zone gendarmerie (campagnes) ; cibles, magasins de bricolage, zones commerciales ; logements : en plein jour.

Dept. de la Vendée : cambriolages de logements : 1 503 en 2023 ; 1937 en 2024, + 28,9%.

Dans la France naguère paisible, forte augmentation, au moins, des cambriolages de résidences principales ; sans doute plus encore des commerces, etc. mais le plus souvent, les préfectures ne donnent pas ces chiffres-là.

[1] La Voix du Nord – 20/04/2024 « Classement des villes les plus sûres, ce que disent les chiffres »

[2] Le Figaro – 1/03/2024 « Près d’une agression chaque minute en France » – Europe1 – 20/02/2024 « Délinquance : les atteintes aux personnes bondissent de + 7,39% ».

[3] Maintien de l’ordre : la France est divisée en deux : la zone police (ZP), 5% du territoire et 50% de la population et la zone gendarmerie (ZG), 95% du territoire de 50% de la pop. Il s’agit ici de la ZP, soit les villes de départements ruraux.

[4] Ici – 4/03/2025 « Recrudescence des cambriolages » – Ici-C-Nancy – 4/02/2025 « Bilan 2024 de la délinquance »-  Préfet de la Loire – 4/02/2025 « Bilan 2024 de la délinquance » – Préfet de la Vendée – 4/02/2025 « Bilan 2024 de la délinquance » – Lyon-Capitale – 3/02/2025 « Délinquance dans le Rhône, 2024 » – Ici – 3/02/2025 « Bilan de la délinquance dans l’Indre » – Préfet du Lot – 31/01/2025 « Bilan de la délinquance » – Préfet du Loir-et-Cher – 31/01/2025 « Bilan de la délinquance 2024 » – Journal du Dimanche – 3/01/2025 « Des locaux de la mairie cambriolés, 400 000€ de préjudice » – BFMTV – 22/11/2024 « Alpes du Sud – les chiffres de la délinquance » – BFM Paris – 20/11/2024 « Le préfet de police défend son bilan devant le Conseil de Paris » – La Dépêche – 3/11/2024 « Les cambriolages en natte augmentation dans le Tarn » – France-Bleu-Poitou – 23/10/2024 « Châtellerault : une opération de lutte contre les cambriolages – d’importants moyens mobilisés ».

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