Depuis son lancement en 2013, l’Initiative « Belt and Road » (BRI) de la Chine a évolué pour intégrer des dimensions écologiques, en réponse aux préoccupations environnementales mondiales. Plus de 150 pays ont signé des accords de coopération avec la Chine dans le cadre de la BRI, et un nombre croissant d’entre eux intègrent désormais des objectifs de développement durable et de protection de l’environnement dans leurs partenariats.
Une initiative de plus en plus verte
Dès 2017, la Chine a publié le « Belt and Road Ecological and Environmental Cooperation Plan », visant à promouvoir les énergies renouvelables et la coopération environnementale parmi les pays partenaires de la BRI. Cette orientation a été renforcée par la signature de mémorandums d’entente avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement et par la création de la « Belt and Road Initiative International Green Development Coalition », regroupant plus de 150 partenaires de plus de 40 pays.
Des accords bilatéraux axés sur l’écologie
Plusieurs pays ont signé des accords spécifiques avec la Chine, intégrant des volets environnementaux dans le cadre de la BRI.
Colombie : En mai 2025, la Colombie a signé un accord avec la Chine pour rejoindre la BRI, mettant l’accent sur le développement durable et la coopération technologique.
Azerbaïdjan : En avril 2025, la Chine et l’Azerbaïdjan ont établi un partenariat stratégique incluant des projets de développement vert, tels que les énergies renouvelables et les infrastructures écologiques.
Kirghizistan : En avril 2025, un projet de pépinière d’arbres à grande échelle a été lancé à Bichkek, en collaboration avec des partenaires chinois, dans le cadre de la campagne nationale « Jashyl Muras » visant à améliorer les conditions écologiques urbaines.
Maroc : En janvier 2022, le Maroc est devenu le premier pays d’Afrique du Nord à signer un plan de mise en œuvre conjoint de la BRI avec la Chine, incluant des projets dans les secteurs de l’énergie et des infrastructures.