Officier allemand qui conduisit la guerre en Afrique, Paul von Lettow-Vorbeck est demeuré invaincu durant toute la Première Guerre mondiale, alors qu’il combattit un adversaire très largement supérieur en nombre. L’analyse de ses combats permet de mieux comprendre son approche tactique.
Baptiste Viallon, officier de l’Armée de Terre.
« Wir werden bei dir bleiben, bis wir fallen ! »[1]. Le général Paul von Lettow-Vorbeck évoque ainsi le serment, renouvelé jusqu’en 1918, de ses soldats askaris, disposés au sacrifice ultime pour leur chef. Il combattit à leur tête pendant quatre longues années, à 9 000 km de Berlin. Lui, officier blanc, aristocrate prussien. Eux, soldats noirs, autochtones d’une des rares colonies allemandes, en Afrique orientale allemande[2]. Comment expliquer cette loyauté indéfectible à leur chef, alors que tout semblait pourtant les éloigner ? L’hypothèse la plus plausible ferait état d’une exemplarité remarquable de ce chef militaire, qui aurait engendré une adhésion fidèle. Dès lors, il conviendrait de s’intéresser aux qualités intrinsèques du lieutenant-colonel von Lettow entre 1914 et 1918, considérant qu’elles nourrirent cette exemplarité. Fin tacticien et stratège avisé, il marqua l’histoire militaire de son pays en demeurant le seul chef militaire allemand invaincu sur son théâtre d’opérations pendant la Première Guerre mondiale.
Cent ans plus tard, en lisant le récit de ses combats, il apparaît que son expérience reste riche d’enseignements pour le stratège militaire. Il y trouvera des leçons de stratégie inaltérables. À ce titre, la stratégie sera ici entendue comme « l’art d’organiser et d’employer les forces dans des milieux donnés »[3]. Sur le plan méthodologique, cette étude propose une analyse des forces et des faiblesses des chefs militaires qui s’opposèrent, au prisme des principes stratégiques français de la guerre. Elle n’a vocation à ne relater ni le déroulement tactique ni chronologique de cinq années de combats. Il s’agira de démontrer comment, par une application quasi parfaite des principes de la guerre, le lieutenant-colonel von Lettow-Vorbeck a pu résister, voire vaincre, un adversaire numériquement deux cents fois supérieur, pendant cinq ans.
Un combat a priori désespéré et un pari stratégique risqué
Quand la Première Guerre mondiale s’exporta dans les colonies.
Début août 1914, le lieutenant-colonel von Lettow Vorbeck commande un bataillon de Schutztruppe[4] en Afrique orientale allemande. Il apprend que le Kaiser a déclaré l’état de guerre, mais que celui-ci ne s’applique pas aux territoires coloniaux. Il reçoit cependant des ordres contradictoires[5]. Se fiant à son intuition, il présume que les Britanniques ne se conformeront pas aux accords de non-agression dans les colonies. Il prend donc l’initiative, contraire aux ordres de ses chefs, de préparer les maigres forces dont il dispose à un combat non plus contre-insurrectionnelle, mais à un affrontement conventionnel contre des troupes coalisées, sur un territoire gigantesque. La colonie allemande est en effet enclavée (cf. illustration 1) par des puissances coloniales adverses : les Britanniques au Nord et au Sud-Ouest, les Belges à l’Ouest et les Portugais au Sud. La façade maritime est, elle aussi, dominée par la Marine britannique.
Un rapport de puissance écrasant, pourtant perçu comme une opportunité.
En somme, les troupes allemandes et britanniques sont déployées outre-mer à proportion de l’étendue de leur empire colonial. D’un point de vue purement quantitatif, von Lettow dispose au début du conflit d’à peine 3 000 soldats (216 Européens, qui commandent 2 540 Askaris). Il complète ces maigres forces par 2 000 policiers, des forces de soutien ainsi que par les équipages de bâtiments navals allemands[6]. Avec le recrutement local, il parviendra, à mobiliser un total de 15 000 hommes (3 000 Européens[7] et 12 000 Askaris). À eux seuls (sans les Belges et les Portugais), les Britanniques déployèrent 300 000 soldats, dont 120 généraux. Von Lettow n’y vit pas un désavantage, mais au contraire, une véritable opportunité stratégique pour les Allemands. Il s’agissait, selon ses mots, de « ficeler » [8] ses adversaires (et plus particulièrement les Britanniques) à leurs colonies, en y fixant un volume conséquent de forces. Celles-ci ne pourraient dès lors pas être déployées sur le front européen. Face au déséquilibre, deux conclusions semblèrent se dessiner pour le stratège : compenser le désavantage quantitatif par le qualitatif (entraînement, motivation) et opter pour un mode de combat du faible au fort.
Le choix d’un combat d’usure hybride pendant plus de quatre années
Le premier affrontement, conventionnel, a lieu lors de la bataille de Tanga début novembre 1914. Il y repousse une tentative de débarquement de forces anglo-indiennes, huit fois supérieures en nombre. Ensuite, Lettow exploite ce premier succès en s’attaquant au stratégique réseau ferroviaire britannique au Nord[9]. Après que les Britanniques au Kenya et les Belges au Congo eurent renforcé leurs forces et lancé une offensive majeure à partir de janvier 1916, la force de protection, encerclée et ne pouvant plus faire front, entame un combat d’usure vers le sud du pays jusqu’en 1917. Dès lors, Lettow-Vorbeck, opte pour une tactique de guérilla et surprends à plusieurs reprises les unités alliées grâce à sa mobilité et sa capacité à se dérober. En novembre 1917, Lettow-Vorbeck, désormais général de division, se retire de l’Afrique orientale allemande vers le Mozambique (alors Afrique orientale portugaise) avec le reste de ses troupes à la suite de la bataille de Ngomano et y poursuivit sa guerre de brousse. Ce faisant, il continua à immobiliser d’importants volumes de troupes britanniques et surtout sud-africaines, qui ne parvinrent jamais à le contraindre. À la mi-1918, face aux renforts britanniques au Mozambique, Lettow-Vorbeck se tourna de nouveau vers le Nord et entama par surprise un mouvement offensif vers l’Afrique-Orientale allemande.
Un succès stratégique trop limité géographiquement pour influer sur l’issue de la Grande Guerre
Lorsque l’Armistice le contraint à se rendre aux Britanniques le 23 novembre 1918, vaincu, mais non-défait, ces derniers accusent des pertes colossales : 20 000 soldats européens et indiens[10], 60 à 80 000 soldats indigènes, 20 000 véhicules, 140 000 mules et chevaux[11]. Pour le Royaume-Uni, le coût de la guerre contre Lettow-Vorbeck est estimé à 12 Mds des livres. Les pertes allemandes sont difficilement chiffrables, mais en apparence beaucoup plus réduites[12]. Le pari stratégique initial, dont les modalités et finalités s’opposaient à l’intention de son supérieur, s’avéra donc payant. Le risque encouru permit à l’Allemagne de conserver sa colonie pendant la guerre, tout en contraignant la concentration des efforts des Britanniques à l’échelle intercontinentale. Cependant, défaite à l’échelle du monde, l’Allemagne fut in fine contrainte d’abandonner ses colonies. Enfin, Lettow-Vorbeck conservera par la suite une aura, parfois plus marquée chez ses adversaires que chez ses pairs, même si Hitler tentera d’en faire un objet de propagande.[13]
Une remarquable application des principes de stratégie et des facteurs de succès
Si l’art du stratège consiste à « articuler les principes de toujours avec les procédés d’aujourd’hui »[14], force est de constater que c’est précisément ce que réussit Lettow-Vorbeck et ce que ses adversaires eurent le plus grand mal à réaliser. En l’occurrence, il parvint à conserver sa liberté d’action, à optimiser l’économie de ses forces et à concentrer ses efforts dès que des opportunités se présentèrent.
Une grande liberté d’action[15], alimentée par la recherche constante de la surprise et de l’initiative.
La liberté d’action repose sur le principe de sûreté, qui consiste, entre autres, à user ou à se prémunir de l’effet de surprise. Pour ce faire, Lettow-Vorbeck misa sur l’autonomie, l’endurance et la discrétion de ses forces, qui ne sont pas sans rappeler les procédés des meutes des Uboote allemands pendant la 2e Guerre mondiale. Ces qualités furent plus particulièrement le fruit d’une logistique résiliente, basée sur la réquisition de ressources locales (vivres notamment). Par ailleurs, il sut mettre à profit l’immensité du théâtre d’opération(s) pour diluer ses forces et empêcher ainsi les concentrations adverses. Ceci fut facilité par une grande mobilité opérative, alliant les moyens modernes (voies ferrées) et plus archaïques (porteurs, mules) en fonction des circonstances. De plus, elle s’appuyait sur l’application du principe de subsidiarité, cher à la culture militaire allemande (Auftragstaktik). Cette mobilité engendra une grande incertitude chez le stratège adverse et renforça ainsi la sûreté de ses troupes. Enfin, cette dernière fut également facilitée par l’aura dont il bénéficiait auprès de la population locale (cf. triptyque présence-violence-audience du général Durieux).
La liberté d’action puise aussi sa force dans la capacité d’anticipation. Ce point est moins abordé dans la littérature et les récits relatifs aux combats en Afrique orientale allemande. Néanmoins, les hypothèses suivantes peuvent être avancées. Bien renseigné, Lettow-Vorbeck savait se soustraire à son adversaire, et, comme Napoléon en son temps, choisissait systématiquement le cadre espace-temps de l’affrontement. Il parlait couramment les langues locales et était de ce fait -très probablement- parfaitement renseigné. Par ailleurs, sa capacité à anticiper n’était possible que grâce à la marge (presque totale) d’initiative dont il disposait à l’échelle locale[16]. Pour leur part, les Britanniques furent très prévisibles, cheminant le plus souvent le long des voies ferrées, qui leur servaient de cordon logistique.
Enfin, la liberté d’action se fonde sur la capacité à prendre l’ascendant, c’est-à-dire à imposer sa volonté à l’adversaire. Sur ce point, Lettow-Vorbeck sembla s’appuyer sur trois piliers. D’une part, il sut développer et entretenir la force morale de ses troupes, qui devinrent des combattants aussi redoutables que loyaux. Ses soldats déterminés étaient de surcroît encadrés par des officiers et sous-officiers européens, solidement formés. D’autre part, comme évoqué précédemment, il disposait presque systématiquement de l’initiative. Il imposait donc non seulement les lieux et moments des combats, mais aussi, contrairement à ses adversaires, les procédés d’action (souvent asymétriques). Enfin, il ne put asseoir son ascendant que grâce à trois sources de puissance que sont légitimité, capacité et connaissance.
Une économie des forces[17] gérée avec intelligence et pragmatisme
Une bonne économie des forces repose premièrement sur le principe de modularité. Il consiste à adapter les unités employées au type de mission reçue. C’est ce que fit d’emblée et avec succès Lettow-Vorbeck en transformant sa Schutztruppe en force capable de mener un combat symétrique conventionnel. C’est également ce qui l’a conduit à saisir les opportunités les plus originales pour faire gagner ses unités en puissance de feu et en efficacité (construction de navires de fortune, transformation de canon de marine en artillerie de campagne, etc.). C’est enfin ce qui le poussa à reconvertir ses compagnies « de ligne » en troupes légères et très mobiles, capables de conduire des modes d’action hybrides, tantôt classiques, tantôt de guérilla, en fonction du type de terrain.
Elle repose également sur une articulation intelligente des forces dont le stratège dispose. Comme en stratégie spatiale, elle confère une puissance locale ou générale, persistante ou temporaire. En forte infériorité numérique, Lettow-Vorbeck fit le choix d’articulations qui lui permettaient d’être puissant localement et temporairement. Il sut également saisir certaines opportunités en agrégeant à ses troupes des renforts aussi divers qu’inattendus (cf. paragraphe 12). Par ailleurs, il divisa parfois son armée en colonne de marche pour diluer ses forces (entrée en territoire portugais en 1918), qui rappellent les modes d’action des corps d’armée napoléoniens. A contrario, sous-estimant leur ennemi pour ces raisons parfois racistes, les Britanniques n’adaptèrent pas leur articulation et en subirent des conséquences coûteuses[18].
Enfin, la bonne économie des forces trouve une source de puissance dans le juste dimensionnement du soutien. Déterminant pour l’ampleur de la liberté d’action, il contribue fortement à la possibilité de concentrer les efforts. Sur ce point, les sources sont également peu développées, mais il est possible de relever que, presque privé de soutien extérieur, von Lettow parvint à subsister ici encore sur un mode très napoléonien en déconcentrant ses forces et en se régénérant de façon locale (sur le plan humain et matériel). De plus, certaines de ses actions offensives lui permirent souvent de se fournir en vivres et munitions. Enfin, comme évoqué plus haut, en fonction des phases de la guerre, il alterna l’usage de moyens modernes (train) et rustiques (porteurs, mules). Dans les deux cas, il était vital que le mode de soutien choisi favorise sa mobilité, meilleur moyen d’assurer sa sûreté.
Une aptitude à déconcentrer ses forces, puis à concentrer ses efforts.
La concentration des efforts consiste à faire converger « dans l’espace et le temps des actions et des effets des différentes fonctions opérationnelles »[19]. Elle repose tout d’abord sur une bonne coordination entre les effets cinétiques et non cinétiques, pour contraindre, influencer et contrôler son adversaire. À ce titre, Lettow-Vorbeck ne disposait principalement que de moyens cinétiques, mais il parvint souvent à concentrer les faibles moyens dont il disposait, dans l’espace et dans le temps. En réalité, résolument engagé dans un « combat du faible au fort », son talent consista plutôt à empêcher ses adversaires de concentrer leurs efforts. L’Histoire ne fait pas mention du fait qu’il avait lu les enseignements de la guerre d’Espagne de Napoléon. Mais il est certain qu’il mit en application le même procédé de guérilla que celui auquel il avait dû faire face contre les Hereros en Namibie à la veille de la Grande Guerre, capable de s’affranchir des doctrines classiques. De ce fait, il obligeait ses adversaires à déployer toujours plus de forces sur ce théâtre d’opérations et ainsi à remplir son objectif stratégique.
La concentration des efforts consiste par ailleurs à atteindre une supériorité de puissance relative, qu’il s’agit d’appliquer au point de rupture de l’équilibre des forces physiques et morales. À ce titre, cernée et en infériorité, la stratégie de Lettow-Vorbeck rappelle une nouvelle fois le principe napoléonien d’action en position centrale. Refusant de combattre simultanément sur plusieurs fronts, il ne consentait à engager ses forces que de façon séquencée (en attaquant ses adversaires de façon successives), en privilégiant la surprise et la foudroyance. Ces deux derniers effets poursuivaient un double objectif : compenser des rapports de puissance défavorable et saper le moral de la troupe adverse. Autre mise en application des principes napoléoniens, dès que l’opportunité se présente, Lettow-Vorbeck concentre ses forces et attaque les vulnérabilités critiques du système militaire adverse (conduite de raids sur des points logistiques notamment), combattant ainsi sur les arrières de ses adversaires.
Synthèse sous le prisme des facteurs de supériorité opérationnelle (FSO) terrestre français[20].
La représentation graphique ci-contre entend proposer une représentation, nécessairement arbitraire et simplificatrice, des forces et faiblesses des adversaires du conflit. Elle permet cependant de dégager certains enseignements de stratégie, en superposant les forces et faiblesses des acteurs, mais aussi en montrant quels liens entre certains facteurs de supériorité opérationnelle peuvent conduire au succès ou à l’échec.
Il confirme que la masse peut être compensée par l’agilité ou que la force morale (entendue ici comme résilience ou loyauté au chef) permet de compenser une endurance a priori insuffisante. Il démontre aussi que la force d’une coalition coordonnée ne suffit pas pour vaincre un adversaire qui bénéficie d’un plus grand plébiscite auprès de la population locale. Enfin, il met en exergue le fait que la performance du commandement repose sur de nombreuses qualités (confiance et subsidiarité, capacités d’innovation et à prendre des risques, qualité de la formation), que Lettow-Vorbeck sut incarner mieux que ses adversaires. Il permet, enfin, de confirmer le lien entre la performance du commandement et la force morale d’une troupe, qui permet d’expliquer la loyauté indéfectible des Askaris pour leur chef européen.
Conclusion
Au terme de cette étude, il apparaît qu’hier comme aujourd’hui, la victoire s’obtient autant en mettant en application les principes de stratégie qu’en empêchant l’adversaire de le faire librement. En effet, le génie militaire de Lettow-Vorbeck consista à choisir pour une économie des moyens et au maintien d’une liberté d’action qui empêcha ses adversaires de concentrer leurs efforts. En d’autres termes et par analogie navale, alors que ses adversaires cherchèrent à obtenir le Graal d’une bataille décisive, synonyme d’annihilation, par une guerre d’escadre, il les força à mener une guerre de course. Sachant qu’il ne pouvait obtenir ce principe clausewitzien d’anéantissement, Lettow-Vorbeck se concentra sur trois autres de ces principes : l’initiative, la force morale et la simplicité. Ce fut sa force et ce qui fit défaut aux Britanniques, peu pragmatiques. Au résultat, pourtant invaincu localement, Lettow-Vorbeck offrit sa reddition.
En somme, ses succès tactiques et opératifs générèrent les effets stratégiques escomptés, mais ceux-ci ne suffirent pas. À l’échelle mondiale, la défaite de l’Allemagne poussa, paradoxalement et localement, l’invaincu à se rendre aux non-vainqueurs. Ceci lui permit néanmoins de se rendre, les armes à la main, de ne pas entrer en détention et de défiler, paradoxalement là aussi, en vainqueur à Berlin, en 1919. Une analyse rétrospective de l’opération Barkhane, au prisme de ces enseignements, mériterait probablement d’être conduite.
Bibliographie
Livres
Action terrestre Future. Paris : Ministère des Armées, 2016.
FT02 – Tactique générale. CDEF. Paris : Ministère des Armées, 2008.
von Lettow-Vorbeck, Paul. Meine Erinnerungen aus Ostafrika. Leipzig : Verlag von Koehler & Amelang, 1920.
Lugan, Bernard. Heia Safari ! Général von Lettow-Vorbeck. Du Kilimanjaro aux combats de Berlin 1914-1920. Paris : Éditions du Rocher, 2018.
Ressources internet
Institut Iliade. « Paul Emil von Lettow-Vorbeck et la guerre de brousse (1914-1918). » [En ligne] Disponible à : https://institut-iliade.com/paul-emil-von-lettow-vorbeck-et-la-guerre-de-brousse-1914-1918/ (consulté le 17/10/2024).
39-45.org. « Blog du membre 4178 : Paul von Lettow-Vorbeck. » [En ligne] Disponible à : https://www.39-45.org/blog.php?u=4178&b=2095 (consulté le 17/10/2024).
Conférences disponibles sur YouTube :
Lugan, Bernard. « Bernard Lugan raconte l’épopée du général von Lettow-Vorbeck. » YouTube, vidéo, 28min. Disponible à : https://www.youtube.com/watch?v=QHWzNxZXn7Y (consulté le 17/10/2024).
« Fort. Série Leavenworth | Général-major Paul von Lettow-Vorbeck. » YouTube, vidéo, 78min. Disponible à : https://www.youtube.com/watch?v=JhqPRqivr_8 (consulté le consulté le 17/10/2024).
[1] « Nous resterons à tes côtés, jusqu’à ce que nous tombions » in von Lettow-Vorbeck, Paul. Meine Erinnerungen aus Ostafrika., Leipzig, 1920..
[2] Territoire de l’actuelle Tanzanie, île de Zanzibar exclue.
[3] Conférence du Pr. Martin Motte à l’Ecole de Guerre, Paris, septembre 2024.
[4] Troupes de protection, dont la vocation initiale consistait à se prémunir d’insurrections locales de faible ampleur.
[5] Les canaux des ministères des affaires étrangères et de la guerre allemands créèrent cette dissonance.
[6] Ceux de la Möwe et du Königsberg notamment.
[7] Dont des colons allemands disposant d’une expérience militaire préalable, mais aussi de quelques colons Bauers et italiens.
[8] Op.cit. von Lettow, 1920.
[9] Véritable centre de gravité britannique, qui reliait Nairobi à l’océan Indien.
[10] Beaucoup périrent du fait de maladies auxquelles, contrairement aux indigènes, ils n’étaient pas accoutumés.
[11] Op.cit. von Lettow 1920.
[12] Lettow ne dispose plus que de 155 cadres allemands et de quelques centaines d’Askaris.
[13] Après 1945, son unique pension de retraite sera le fruit d’une cotisation d’officiers britanniques et sud-africains.
[14] Op.cit. Motte, 2024.
[15] En doctrine française, la liberté d’action repose sur trois sous-principes : la sûreté, l’anticipation et la capacité de prendre l’ascendant.
[16] Initiative étant entendue comme « la liberté d’action pour obéir » selon M. Motte.
[17] En doctrine française, l’économie des forces repose sur trois sous-principes : modularité, articulation et dimensionnement du soutien.
[18] Cf. Bataille de Tanga du 2 au 5 novembre 1918
[19] Action terrestre Future, Paris, 2016
[20] FT02 – Tactique générale, CDEF, Paris 2008