[colored_box bgColor= »#f7c101″ textColor= »#222222″]Cette recension a été publiée dans le numéro 11 de Conflits. Si vous souhaitez acheter ce numéro, rendez-vous sur la e-boutique de Conflits en cliquant ici.[/colored_box]
Les affaires Échelon, à la fin des années 1990, puis PRISM révélée par Edward Snowden en juin 2013, ont fait sortir de l’ombre la National Security Agency créée en 1952 et longtemps surnommée « No Such Agency » (« cette agence n’existe pas ») ou « Never Speak About » (« n’en parlez jamais »).
Comment ne pas en parler alors qu’elle dispose de 20 000 collaborateurs et d’un budget de plus de 10 milliards de dollars, qu’elle coopère étroitement avec les services anglais, canadien, australien et néo-zélandais, qu’elle intercepte les communications électromagnétiques du monde entier grâce à une « immaculée collecte » qui tourne souvent les lois américaines ? On notera à ce sujet en seconde et quatrième partie la description de la toile d’araignée de la NSA et de ses alliances (pages 133 seq. et 291 seq.).
Omnisciente, la NSA est-elle omnipotente ? En fait elle croule sous le poids des données à stocker et à traiter, elle se heurte au besoin de transparence de notre époque et surtout elle a éveillé la méfiance des autres pays comme des utilisateurs privés qui cherchent les moyens de limiter ses intrusions.
« Nothnig Sacred Anymore », ironisent les critiques.
P.G.
[colored_box bgColor= »#DCEDC8″ textColor= »#222222″]La NSA, Claude Delesse, Éditions Taillandier 2016, 506 pages 23,90 euros[/colored_box]
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