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1940 vérités et mystères

Eugène Berg De Eugène Berg
10 juillet 2020
Dans Conflits armés, France
4 Minute de lecture
1940 vérités et mystères

1940 vérités et mystères - Rémy Porte. (c) 51155936_000001

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Dans l’histoire plus que millénaire de la France, peu de dates font figure de drame national comme celle de 1940 qui, plus encore que celle de 1870, a représenté un drame national d’ampleur inégalée. Rémi Porte tente d’expliquer le pourquoi et le comment d’une défaite aussi cuisante et rapide.


1940, une étrange défaite

Aussi inattendue que totale, la défaite traumatise durablement l’ensemble de la nation. Les causes, on le sait en furent nombreuses et sont examinées en détail dans cet ouvrage. On peut rappeler la notion souvent évoquée de « guerre de trente ans », qui aurait marqué l’Europe de 1914 à 1945. La stupeur a frappé tous les observateurs étrangers à l’annonce de la demande d’armistice et conduit à un abaissement durable de la position de la France sur la scène internationale : pour Franklin Roosevelt la France n’était plus qu’une nation de second ordre et ne méritait pas d’obtenir un siège permanent au sein du Conseil de Sécurité !

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La rapidité et l’ampleur de l’effondrement civil et militaire ont étonné ; les errances de l’État français et la division du pays entre collaborateurs et résistants de toutes les nuances ; la fin du conflit marquée par la victoire des Alliés, l’accession du général de Gaulle à la tête du Gouvernement provisoire et sa volonté de présenter l’image de Français à nouveau rassemblés.

Dès l’été 1940, l’historien Marc Bloch, fraîchement démobilisé (il sera arrêté, torturé et exécuté par la Gestapo, le 16 juin 1944) rédige L’Étrange Défaite, ouvrage fondateur, pour essayer de comprendre les causes de la défaite. Il s’interroge sur les choix politiques antérieurs, les aptitudes du haut commandement militaire, l’attitude des Britanniques, les responsabilités des élites comme des simples citoyens.  La démarche est particulièrement pertinente, la défaite a été si rapide et si totale, elle a été suivie de tant de déchirements, qu’une explication radicale s’imposait. Ce fut pour les uns le Front populaire et l’antimilitarisme, pour les autres le fascisme et ses succédanés antirépublicains. Les thèses s’affrontent, devant la justice (procès de Riom auquel comparut Leon Blum avant d’être déporté à Buchenwald avec Georges Mandel) et l’opinion (discours politiques, tribunes des intellectuels, publications diverses), qui contribueront, dans un contexte de guerre froide et de lutte idéologique, à figer les lignes pour de longues années, en raison du poids de la condamnation morale du régime de Vichy.

A lire aussi : L’application des principes français de la guerre par l’état-major de l’Armée des Alpes en juin 1940

Expliquer les raisons de la défaite

Puis les années 1960 inaugurent les tentatives d’explication plus mesurées et subtiles, plus complexes aussi. Les anciens belligérants se sont intéressés à la « drôle de guerre » (de la déclaration de la guerre à l’Allemagne, le 3 septembre 1939, au début de l’offensive du IIIe Reich, le 10 mai 1940) et à la campagne de France (du 10 mai 1940 à l’armistice du 22 juin). Le Britannique Alistair Horne en 1991, les historiens anglo-saxons et allemands ont publié des ouvrages importants. Depuis une dizaine d’années, le nouvel angle de l’uchronie – la réécriture de l’histoire relatant les faits tels qu’ils auraient pu se produire – s’est emparé du sujet. En dépit de ces très nombreuses publications, les idées reçues perdurent. Le propos de ce livre est de corriger des affirmations cent fois répétées, de revenir aux faits en intégrant les dernières avancées de la recherche, les archives officielles, les témoignages des acteurs, la presse du temps et les fonds. Il s’agit de tenter de répondre à la question qui s’est posée dès la signature de l’armistice en forêt de Compiègne le 22 juin 1940 : pourquoi et comment en est-on arrivé là.

S’il convenait d’expliquer cette étrange défaite par un trait saillant, il conviendrait de mettre en avant la profonde déchirure au sein des sommets de l’Etat. « La défaite a conduit au procès des généraux par les politiques et à la dénonciation des politiques par les généraux », note l’historien Jean-Paul Cointet, spécialiste de l’histoire de Vichy. À l’accusation d’incompétence jetée aux militaires répond celle d’irresponsabilité lancée aux politiques. Une des explications de 1940 – l’une des plus décisives, qui sait ?  – serait-elle là ? Dans l’absence – ou l’insuffisance – d’une confiance et d’une estime mutuelles ? Charles de Gaulle avait écrit après sa détention en Allemagne durant la Première guerre mondiale, la Discorde chez l’ennemi. Se doutait-il qu’en France celle -ci revêtirait de telles dimensions ?

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Tags: défaiteFranceSeconde Guerre mondiale
Eugène Berg

Eugène Berg

Eugène Berg est diplomate et essayiste. Il a été ambassadeur de France aux îles Fidji et dans le Pacifique et il a occupé de nombreuses représentations diplomatiques.

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Commentaires 3

  1. Louis de Constance says:
    Il y a 6 mois

    Hi from DC ❤ ✌ 💙. Thx a lot. Very interesting. Basically, I didn’t read this book. Nevertheless, I’m sure that the main reason of the collapse of France was very simple: the regime was tired and the ppl as well .

    Répondre
  2. Denis Griesmar says:
    Il y a 6 mois

    Pourquoi faites-vous l’impasse sur l’ouvrage du colonel Goutard, « 1940, La Guerre des Occasion perdues », Hachette 1956, et jamais republié depuis (malgré une préface du général De Gaulle) ? Sans négliger les facteurs politiques, il en est le meilleur analyste militaire. Un seul exemple : la contradiction fondamentale entre « colmater » et « contre-attaquer ».
    Il serait bon de rappeler également l’ouvrage de Fernand Engerand (1919) (« Le Secret de la Frontière du Nord – Charleroi ») qui pointe l’existence de la « Belgique » comme facteur empêchant une défense efficace des frontières françaises. Voir aussi mon article « La Belgique, ou le canard sans tête ».

    Répondre
  3. Emmanuel Huyghues Despointes says:
    Il y a 6 mois

    Certes, le France a subi la plus grande défaite de son histoire, mais certaines réalités doivent être rappelées :
    1) Le nombre de morts, 60.000, est plus ou moins équivalent entre français et allemands ;
    2) l’Allemagne perd plus de 1000 chars, soit l’équivalent de 5 divisions blindées sur les 10 engagées soit 23 chars par jour ;
    3) l’Allemagne perd près de 1300 avions sur 5600, soit le quart de son aviation, soit 30 avions par jour

    Au cours de l’opération Barbarossa, du 22 juin 41 au 1er janvier 42, pour un front au moins 5 fois plus grand, l’Allemagne perd, approximativement :
    1) 2150 chars, soit 23 chars par jour ;
    2) 2200 avions soit 23 avions par jour
    Bref, le taux de pertes est équivalent

    Répondre

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