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La France et son modèle d’armée

Olivier Kempf De Olivier Kempf
22 septembre 2020
Dans BAC, Conflits armés, France
4 Minute de lecture
La France et son modèle d’armée

Le rafale, fleuron de l'Armée de l'air française (c) Pixabay

La France publie, depuis environ vingt-cinq ans, des documents cadrant sa stratégie : ce furent des Livres blancs sur la défense (1994, 2008, 2013) et une revue stratégique en 2017. Ce dernier document utilise à neuf reprises le terme de « modèle d’armée », souvent complété de l’expression « complet et équilibré ». Or l’expression n’a curieusement pas de définition. Disons qu’elle désigne à la fois les grandes ambitions stratégiques, mais aussi l’organisation correspondante et les capacités qui sont allouées aux forces armées. C’est le résultat de l’alignement des trois fonctions de la stratégie : la définition des fins à atteindre, l’identification des voies et la mobilisation des moyens.

Les fins reposent sur des principes assez simples : assurer en premier lieu l’indépendance du pays ; permettre de mettre en œuvre l’intérêt national à l’extérieur ; contribuer enfin à la paix mondiale, mais aussi au renom de la France. Toutefois, l’indépendance nécessite aussi une souveraineté technique, ce qui impose une industrie d’armement assez autonome pour fournir l’indispensable, assez performante pour vendre des matériels à l’étranger et contribuant au financement de l’ensemble. Cela explique que cette politique industrielle particulière joue un rôle indirect dans la construction du modèle d’armée. Ce modèle ne peut donc se réduire aux seules forces, mais aussi, compte tenu de la complexité croissante des conflits contemporains, à un ensemble plus large que les seuls ressortissants du ministère des Armées. D’une certaine façon, la base industrielle et technologique de défense (BITD) contribue à l’efficacité du modèle d’armée.

A lire aussi : Podcast : L’armée française face au terrorisme. Entretien avec le général Lecointre

Toutefois, l’essentiel est évidemment porté par le ministère proprement dit. Il dispose de trois subordonnés majeurs : le chef d’état-major des armées (CEMA), le directeur général de l’armement (DGA) et le secrétaire général pour l’administration (SGA). Quelques directions spécialisées dépendent également du ministre, notamment la DGRIS[1] et la DGSE[2].

Le Chef d’Etat-major des Armées, François Lecointre.

 

Notons que tous les militaires ne dépendent pas du CEMA[3]. De lui dépendent cependant les trois armées : terre, mer et air. Elles constituent les forces armées qui doivent remplir les cinq fonctions stratégiques définies dans les livres blancs : la connaissance et l’anticipation (renseignement et prospective) ; la dissuasion nucléaire ; la protection (par exemple l’opération Sentinelle) ; la prévention (par exemple les bases installées à l’étranger, en Afrique ou au Moyen-Orient) ; l’intervention (ce que l’on appelle couramment les opérations extérieures, par exemple Barkhane dans le Sahel).

Pour remplir ces cinq fonctions, les armées disposent de ressources (en hommes, en matériels, en moyens associés) qui vont permettre une grande modularité pour pouvoir répondre simultanément ou successivement aux différentes missions confiées. Une unité de l’armée de terre pourra s’entraîner, effectuer une mission Sentinelle dans une gare ou partir en Opex[4]. Un bateau effectuera successivement, au cours d’une sortie en mer, de la surveillance des espaces maritimes, de l’appui à une plongée de SNLE[5] ou une escorte opérationnelle. Tel avion Atlantique 2, acquis d’abord pour appuyer la dissuasion nucléaire, sera employé en opération au Sahel.

A lire aussi : À vos armes ! Le SNA Suffren

À côté des trois armées, le CEMA dispose d’un certain nombre de directions et services spécialisés : le commandement des opérations spéciales (COS) ; le commandement pour les opérations interarmées (CPOIA) ; le service de santé des armées (SSA) ; le service du commissariat des armées (SCA) ; le service des essences des armées (SEA) ; le service interarmées des munitions (SIMu) ; la direction du renseignement militaire (DRM) ; la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) ; la direction de la maintenance aéronautique (DMAé) ainsi que quelques commandements spécialisés.

Complet pour permettre de remplir toutes les missions qui sont très nombreuses et ambitieuses (surtout si on compare notre activité à celle de nos partenaires européens), équilibré afin de ne pas coûter trop cher, le modèle d’armée vise à résoudre une équation complexe en vue d’assurer la défense de la France.

[1] Direction générale des relations internationales et de la stratégie.

[2] Direction générale des services extérieurs.

[3] Les ingénieurs de l’armement qui dépendent du DGA sont des militaires. Beaucoup de militaires servent aussi au service de l’infrastructure de la défense, qui dépend du SGA. Enfin, les gendarmes (100 000 hommes environ) ont un statut de militaires, mais dépendent du ministère de l’Intérieur. De même, beaucoup de civils servent dans les armées. On peut donc servir la défense comme civil ou comme militaire ; et tout militaire ne peut être assimilé à un soldat que l’on va envoyer au feu.

[4] Opex : Opération extérieure.

[5] SNLE : sous-marin nucléaire lanceur d’engins.

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Tags: abonneArmée françaiseFrance
Olivier Kempf

Olivier Kempf

Le général (2S) Olivier Kempf est docteur en science politique et chercheur associé à la FRS. Il est directeur associé du cabinet stratégique La Vigie. Il travaille notamment sur les questions de sécurité en Europe et en Afrique du Nord et sur les questions de stratégie cyber et digitale.

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