<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Guerres civiles et terrorisme : quelques remarques préliminaires

13 décembre 2023

Temps de lecture : 10 minutes
Photo : Le 13 novembre 2015. Credit:EREZ LICHTFELD/SIPA/1511141107
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Guerres civiles et terrorisme : quelques remarques préliminaires

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Les récentes émeutes qui se sont produites en France entre la fin juin et la première semaine de juillet 2023 ont suscité un intérêt, peut être sans précédent, pour la question de la guerre civile. Cependant, une fois la séquence de violences urbaines achevée, et les commentaires médiatiques des experts habituels doctement formulés, le système politico-médiatique s’est empressé de passer (sans grand succès vu la conjoncture internationale) à des sujets apparemment moins anxiogènes.

Avec l’indispensable recul temporel, il est pourtant nécessaire de procéder à une réflexion sérieuse sur la problématique de la guerre civile. Et ce d’autant plus qu’un pays comme la France (mais il n’est pas le seul) expérimente également depuis plus d’une décennie une séquence d’actes terroristes dont la nature est encore incomplètement comprise[2], mais dont le caractère ethnopolitique est incontestable.

Dans le but d’ouvrir ce chantier de recherche, ce texte procède d’abord à un rapide tour d’horizon de la littérature spécialisée sur les guerres civiles en général, et leurs rapports avec le terrorisme en particulier. Ensuite, on proposera les éléments préliminaires d’un cadre analytique fondé sur une logique séquentielle permettant de situer le terrorisme dans une dynamique insurrectionnelle. Enfin, quelques considérations destinées à étayer de futures hypothèses de travail seront ébauchées.

1. La relation entre guerres civiles et terrorisme : acquis et limites de la recherche

Ce rapide survol de quelques publications vise à fournir une première idée de l’état actuel de la recherche concernant la relation entre guerres civiles et terrorisme. À ce titre, il n’a aucune prétention à l’exhaustivité, en particulier en ce qui concerne les travaux spécifiquement dédiés aux guerres civiles qui ont donné lieu à une sous-discipline presque autonome dans le champ des études sur la violence politique[3].

Parmi les textes qui ont influencé la réflexion contemporaine, on peut tout d’abord citer un article de Kalyvas[4] qui aborde la question de savoir si, en raison de la fin de la guerre froide, on assiste à de « nouvelles » guerres civiles. Cette interrogation faisant, par ailleurs, écho à un débat qui a mobilisé une bonne partie de la communauté des chercheurs sur le terrorisme au cours de la décennie antérieure[5]. Et dans les deux cas, les arguments les plus solides vont dans le sens d’une insistance sur les invariants de chaque catégorie de phénomènes, dont les éléments majeurs persistent malgré les évidentes influences des situations géopolitiques changeantes. Ce qui, corrélativement, impose d’accorder une grande attention aux données contextuelles qui informent les conditions concrètes des espaces et des temps dans lesquels les conflits se manifestent. Cette exigence a été, en outre, utilement rappelée dans un article récent qui invite à une prudence salutaire face aux études quantitatives de type « Big N »[6], et montre que les facteurs qui contribuent à l’effondrement des États sont des variables explicatives trop peu prises en compte.

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Toujours dans la première moitié des années 2000, on a trois publications qui méritent encore d’être soigneusement lues. La première[7] repose sur une approche économique des motivations qui sous-tendent le déclenchement et la persistance des guerres civiles. À partir de l’alternative entre l’avidité (pour des rétributions variées, non exclusivement économiques) et les griefs (incluant le désir de vengeance), les auteurs procèdent à un examen d’une série (assez hétérogène) de cas, renvoyant en définitive à une approche monographique pour consolider les hypothèses. Avec l’article de Sambanis[8], on retrouve à propos des guerres civiles un débat sur les critères définitionnels qui rappelle aussi celui qui a longtemps parasité la recherche sur le terrorisme. La question n’est cependant pas anodine, car comme le montre justement cet auteur, de la précision de la définition dépend (ici également) la qualité des bases de données utilisées pour la recherche. Pour autant, cet effort conceptuel, malgré ses limites, mérite encore d’être consulté. Enfin, la nécessité de prendre en compte les effets d’échelle dans l’analyse des guerres civiles est très opportunément mise en évidence dans le bon article de Buhaug et Lujala[9] qui ouvre des perspectives intéressantes pour l’étude géographique de ce genre de conflictualité.

Assez décevant sur le plan théorique, l’article de Boulden[10] a cependant le mérite d’explorer les conséquences intellectuelles et pratiques de la distinction souvent arbitraire entre terrorisme et guerres civiles, particulièrement dans le cadre onusien. Mais ici une précision importante s’impose afin d’éviter des confusions rédhibitoires. En effet, il est capital de distinguer les ordres de réalité différents auxquels renvoient les deux termes. Car le terrorisme est essentiellement une technique de communication violente à la disposition d’acteurs engagés dans un conflit, pour autant qu’ils décident d’y recourir en fonction de considérations tactiques et/ou stratégiques. La guerre civile, quant à elle, renvoie à un genre spécifique d’affrontement violent, caractérisé principalement par l’appartenance (au moins formelle) des acteurs à un même ensemble national et/ou étatique.

Ce n’est qu’en intégrant cette distinction fondamentale qu’il est possible de procéder à une lecture autant profitable que critique de l’important article de Findley et Young[11] qui ouvre d’intéressantes perspectives théoriques, malgré son imprécision conceptuelle. On retrouve la problématique du recours au terrorisme en contexte de guerre civile, mais ici en référence au jihadisme, dans le texte de Crenshaw[12]. Outre quelques considérations utiles, ce travail montre également la difficulté qu’éprouvent maints chercheurs spécialisés en études sur le terrorisme à appréhender les dynamiques insurrectionnelles pouvant mener à des guerres civiles.

Enfin, pour conclure ce rapide aperçu de la littérature anglophone, il faut signaler la récente synthèse de Stanton[13] qui offre une bibliographie actualisée, tout en montrant le chemin qui reste à parcourir avant de disposer d’un solide ensemble d’hypothèses sur les relations entre terrorisme et guerres civiles.

En complément à ces références exclusivement anglophones, on peut citer deux articles qui renvoient approximativement à l’état de la réflexion en France sur le sujet qui nous occupe ici. Le premier concerne avant tout les modalités spécifiques suivant lesquelles la notion de « guerre civile » est appréhendée en France, sans aborder cependant sa relation avec le terrorisme[14]. En revanche, le second porte directement sur cette question, envisagée à la suite des travaux de Galula, dans un contexte insurrectionnel[15]. Son auteur, par ailleurs lié au ministère de la Défense, y propose une rapide synthèse des principaux enjeux théoriques, sans que les bases conceptuelles de sa démarche soient explicitement clarifiées ni que la littérature spécialisée (dans ce cas principalement anglophone) soit mentionnée…

2. Terrorisme, insurrection et guerre civile : vers une approche séquentielle

Parmi les différentes approches envisagées jusqu’à présent pour analyser la relation entre terrorisme et guerres civiles, celle qui se fonde sur une conception séquentielle de la dynamique possible d’un conflit incluant la violence armée est sans doute l’une des plus fécondes.

Il est possible d’en présenter les grands traits à l’aide du graphique suivant[16]. Pour nous en tenir aux éléments essentiels, trois points méritent d’être explicités.

Fig. 1. La place du terrorisme dans la dynamique possible d’un conflit armé.

Premièrement, dans tous les cas, il est indispensable que les dynamiques qui relèvent de l’anomie (consistant à transgresser la légalité en vigueur) et/ou de la subversion (qui vise à remplacer la légalité actuelle par une autre), connaissent un procès de politisation organisée. Ce qui implique d’une part la désignation d’un ennemi[17], et d’autre part la construction (et/ou l’instrumentalisation) d’outils de mobilisation (mouvements, partis, associations, dispositifs médiatiques, etc.). C’est, par ailleurs, au cours de cette phase qu’une contre-élite se consolide et contribue à la polarisation de la société pouvant (parfois) aboutir à la guerre civile.

Deuxièmement, les acteurs qui surgissent de l’entreprise de politisation disposent d’un registre de l’action plus ou moins ample. Ce dernier est fonction de multiples facteurs comme le soutien ou l’hostilité de la population concernée, la nature des moyens et en particulier des armes disponibles, les effectifs et la compétence des insurgés et des loyalistes, les normes culturelles des antagonistes, etc. Il est capital ici de comprendre qu’un bon nombre d’acteurs ne recourt pas à la violence armée, privilégiant la propagande, la guerre informationnelle et idéologique, la désobéissance civile ou encore la modification plus ou moins rapide de la composition ethnoculturelle de la population. Ceci notamment dans la perspective d’influencer de futurs résultats électoraux et de générer des enclaves où une légalité alternative (par exemple la charia) se met progressivement en place. D’autre part, les entités qui optent pour le recours à la violence armée le font généralement en poursuivant simultanément des activités non violentes (propagande, criminalité économique, œuvres sociales, etc.). Et elles ont aussi à choisir entre diverses techniques d’usage de la violence (et donc les cibles visées), allant du terrorisme à des affrontements « réguliers » en passant par la guérilla, voire à une combinaison de ces options en fonction des situations géopolitiques changeantes. Et pour compliquer encore le tableau, les organisations qui participent d’un complexe terroriste[18] ont à choisir entre divers modes opératoires (bombes, prises d’otages, attentats suicides, etc.) selon qu’ils les estiment plus ou moins efficaces pour atteindre leurs buts. Parler donc d’« organisations terroristes » n’est véritablement pertinent que si l’on demeure dans le champ définitionnel polémique (qui permet de désigner un ennemi absolu), mais a une faible validité dans le champ scientifique. En revanche, une expression telle que « organisation ayant recours au terrorisme » est beaucoup plus satisfaisante, et ouvre la voie à des recherches concernant les raisons et conditions de ce genre de passage à l’acte.

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Troisièmement, en inscrivant la guerre civile à l’horizon d’une dynamique insurrectionnelle, ce graphique illustre un autre fait capital. Il s’agit de l’importance décisive de la qualité des élites pour les parties qui s’affrontent. En effet, il est évident que la compétence politique, tactique et stratégique des dirigeants ayant à mener une guerre civile est bien souvent un élément majeur d’explication de l’issue du conflit. Mais au-delà de ce constat, somme toute assez trivial, la capacité de chaque élite engagée dans l’affrontement à comprendre la nature exacte de la guerre réelle dans laquelle elle est engagée est un critère discriminant, pourtant presque inexploré dans la littérature spécialisée. Par exemple, la tendance habituelle à concentrer l’attention sur les seules actions terroristes (qui font l’objet d’une rituelle condamnation morale) au détriment de la prise en compte de la dynamique insurrectionnelle sous-jacente est potentiellement porteuse de conséquences catastrophiques. L’enjeu de cette question est particulièrement clair lorsque l’on s’attache à l’analyse des multiples modalités suivant lesquelles les guerres civiles se manifestent concrètement.

3. La guerre civile est aussi un caméléon…

La célèbre formule clausewitzienne s’applique, bien évidemment aussi aux guerres civiles. Encore faut-il se donner les moyens de comprendre ce que ceci implique concrètement. Dans ce but, deux séries de constats débouchant sur des hypothèses de travail méritent d’être envisagées à titre préliminaire.

D’abord, il s’agit d’assumer le fait que les guerres civiles contemporaines participent, de diverses manières, aux transformations actuelles de la guerre. Peu importe, à ce stade de la recherche, que ce phénomène soit désigné comme « guerres de 4e génération »[19], de « 5e génération »[20], ou encore GIAT (Guerre Irrégulière Asymétrique et Totale)[21], un relatif consensus existe concernant les faits les plus importants. Il porte en particulier sur l’effacement progressif des distinctions essentielles qui caractérisent (en principe) la guerre régulière. Les plus significatives concernant le clivage civils/militaires ; la temporalité (l’état de guerre et de paix n’est plus nettement séparé) et la spatialité (absence de front et omniprésence de combats moléculaires, parfois de nature partiellement criminelle).

Il en résulte que les guerres civiles actuelles se distinguent des antérieures (et particulièrement de la guerre d’Espagne qui sert souvent de référent implicite à de nombreux chercheurs européens) en ce qu’elles opposent diverses entités, généralement à base ethnique, sans que de véritables armées insurrectionnelles se constituent. De même, la dissémination de la violence (politique et/ou criminelle) suscite dans la population concernée un sentiment de peur (voire de soumission) d’autant plus intense que les institutions chargées de la protéger (Police, Armée, Justice) sont progressivement mises hors d’état d’accomplir leurs fonctions. Cette guerre civile larvée peut, suivant les conjonctures, connaître des pics d’intensité majeure sous forme d’attentats terroristes et d’émeutes violentes, dont il s’agit de bien interpréter la dynamique d’ensemble.

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Ce dernier point est capital, car le destin final de l’affrontement dépend en grande partie de la capacité qu’auront les différents acteurs engagés (plus ou moins volontairement) dans le conflit à en comprendre la nature véritable. Ce qui commence, répétons-le, par cesser de considérer les différents faits de violence (certaines formes de criminalité, actes terroristes, émeutes, etc.) comme relevant à priori de catégories isolées de la situation géopolitique que les sous-tend. Car, et ceci nous ramène au graphique présenté plus haut, si bien le cadre intellectuel qui structure la logique séquentielle permet de comprendre les dynamiques insurrectionnelles pouvant mener à la guerre civile, dans la réalité du conflit l’ensemble des techniques de recours à la violence (anomiques et subversives) tendent à se manifester simultanément. Et, par conséquent, concentrer l’attention (et éventuellement l’action) seulement sur ses expressions les plus spectaculaires, à savoir le terrorisme, contribue à produire un aveuglement potentiellement désastreux. Mais, en revanche, sur le plan scientifique, débuter l’analyse de la dynamique conflictuelle par l’étude des complexes terroristes lorsqu’ils existent est sans doute la meilleure porte d’entrée pour évaluer la possibilité et les conditions du développement d’une guerre civile.

Traiter des relations entre terrorisme et guerres civiles implique donc la mobilisation de connaissances et de méthodes diverses. La difficulté de l’entreprise est ici inséparable de ses enjeux théoriques et pratiques. Mais forger les instruments conceptuels qui permettent d’élaborer des hypothèses opérationnelles sur un sujet aussi déterminant pour l’avenir de maintes sociétés (proches et lointaines) est une exigence à laquelle il va falloir répondre au plus tôt.

[1] Docteur HDR en Géographie, spécialisé en analyse géopolitique du terrorisme. Membre du Comité Scientifique de Conflits.

[2] Voir à ce propos : Daniel Dory, « Terrorisme et antiterrorisme : revisiter le laboratoire français », Sécurité Globale, N° 35, 2023, 91-103.

[3] Ce dont témoigne, notamment, la parution depuis 1998 de la revue Civil Wars.

[4] Stathis Kalyvas, « ‘New’ and ‘Old’ Civil Wars. A Valid Distinction ? », World Politics, Vol. 54, N° 1, 2001, 99-118.

[5] Voir, par exemple, la bonne mise au point suivante : Isabelle Duyvesteyn, « How New Is the New Terrorism ? », Studies in Conflict and Terrorism, Vol. 27, N° 5, 2004, 439-454. Le sujet est également abordé dans ; Daniel Dory, « L’Histoire du terrorisme : un état des connaissances et des débats », Sécurité Globale, N° 25, 2021, 109-123.

[6] William Reno, « The Importance of Context When Comparing Civil Wars », Civil Wars, Vol. 21, N° 4

[7] Paul Collier ; Anke Hoeffler, « Greed and grief in civil war », Oxford Economic Papers, Vol. 56, 2004, 563-595.

[8] Nicholas Sambanis, « What Is Civil War ? Conceptual and empirical complexities of an operational définition », Journal of Conflict Resolution, Vol. 48, N°6, 2004, 814- 858.

[9] Halvard Buhaug ; Päivi Lujala, « Accounting for scale : Measuring geography in quantitative studies of civil war », Political Geography, Vol. 24, 2005, 399-418.

[10] Jane Boulden, « Terrorism and Civil Wars », Civil Wars, Vol. 11, N° 1, 2009, 5-21.

[11] Michael G. Findley ; Joseph K. Young, « Terrorism and Civil War : A Spatial and Temporal Approach to a Conceptual Problem », Perspectives on Politics, Vol. 10, N° 2, 2012, 285-305.

[12] Martha Crenshaw, « Transnational Jihadism & Civil Wars », Daedalus, Vol. 146, N° 4, 2017, 59-70.

[13] Jessica A. Stanton, « Terrorism, Civil War, and Insurgency », in : Erica Chenoweth et Al. (Eds.), The Oxford Handbook of Terrorism, Oxford University Press, Oxford, 2019, 348-365.

[14] Jean-Claude Caron, « Indépassable fraticide. Reflexions sur la guerre civile en France et ailleurs », Cités, N° 50, 2012, 39-47.

[15] Édouard Jolly, « Du terrorisme à la guerre civile ? Notes sur David Galula et sa pensée de la contre-insurrection », Le Philosophoire, N° 48, 2017, 187-199.

[16] Ce graphique a été initialement publié dans : Daniel Dory, « L’analyse géopolitique du terrorisme : conditions théoriques et conceptuelles », L’Espace Politique, N° 33, 2017, (en ligne).

[17] On reprend ici la conception schmittienne de la politique. Voir : Carl Schmitt, La notion de politique/Théorie du partisan, Calmann-Lévy, Paris, 1972, (il existe des rééditions ultérieures).

[18] Sur cette notion, ainsi que sur les strates définitionnelles du terrorisme et l’identité vectorielle (destinée à transmettre des messages) de ses victimes, voir : Daniel Dory ; Jean-Baptiste Noé, (Dirs.), Le Complexe Terroriste, VA Éditions, Versailles, 2022, 7-27.

[19] Voir : Bernard Wicht, Les loups et l’agneau-citoyen, Éditions Astrée, Paris, 2019. Rappelons que, malgré un style parfois déconcertant, cet auteur contribue de façon décisive à la compréhension de la réalité conflictuelle contemporaine. On lira donc avec grand profit notamment les trois livres suivants : Bernard Wicht, L’Europe Mad Max demain ? Favre, Lausanne, 2013 ; Bernard Wicht ; Alain Baeriswyl, Citoyen soldat 2.0, Éditions Astrée, 2017, et surtout : Bernard Wicht, Vers l’autodéfense, le défi des guerres internes, Jean-Cyrille Godefroi, Paris, 2021.

[20] Lire à ce propos l’article fondamental de Donald J. Reed, « Beyond the War on Terror : Into the Fifth Generation of War and Conflict », Studies in Conflict & Terrorism, Vol. 31, N° 8, 2008, 684-722.

[21] Daniel Dory, « Le terrorisme et les transformations de la guerre », Guerres Mondiales et Conflits Contemporains, N° 285, 2022, 41-57.

À propos de l’auteur
Daniel Dory

Daniel Dory

Daniel Dory. Chercheur et consultant en analyse géopolitique du terrorisme. A notamment été Maître de Conférences HDR à l’Université de La Rochelle et vice-ministre à l’aménagement du territoire du gouvernement bolivien. Membre du Comité Scientifique de Conflits.
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