Les Rencontres napoléoniennes de Sartène : Napoléon, le politique, la puissance, la grandeur

28 juillet 2020

Temps de lecture : 3 minutes

Photo : Le Général Bonaparte au pont d'Arcole, d'Antoine-Jean Gros (c) Wikimédia Commons

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Les Rencontres napoléoniennes de Sartène : Napoléon, le politique, la puissance, la grandeur

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La mairie de Sartène, en Corse du Sud, organise depuis six ans les « Rencontres napoléoniennes ». Celles-ci auront lieu cette année du 1er au 3 août. Napoléon est Sartenais par sa grand-mère maternelle Angela Maria Pietra-Santa. Ces journées ont été créées à l’initiative de Paul Quilichini, maire de Sartène, et de Bertrand d’Ortoli, premier adjoint. Le thème de cette année est « Napoléon, le politique, la puissance, la grandeur ».

Les soirées se tiennent dans l’amphithéâtre antique et débutent à 21h30.

  • samedi 1er août : La géopolitique de la puissance

Anna Moretti, « Le Rêve de l’alliance franco-russe » ;

François Costantini, « Le Rêve oriental » ;

Stéphane Pérez-Giudicelli, « Les Modèles héroïques de Napoléon ».

  • dimanche 2 août : La volonté de puissance

David Chanteranne, « La Volonté de puissance de Bonaparte à Napoléon » ;

Olivier Battistini, « Penser l’Empire, penser la guerre… Une esthétique de la grandeur » ;

Antoine-Baptiste Filippi, « Le Libéralisme latin au service de l’Empereur ».

  • lundi 3 août : La grandeur

Jacques-Olivier Boudon, « Napoléon le Grand : un souverain en majesté » ;

François Santoni, « L’Esthétique de la puissance » ;

Jean-Baptiste Noé, « Napoléon III et Tocqueville, une nouvelle vision pour la France.

Depuis les trois premières éditions (2015, 2016 et 2017) dont les thèmes étaient respectivement D’Alexandre le Grand à Napoléon : la dialectique terre-mer et les enjeux contemporains ; D’Alexandre le Grand à Napoléon : l’idée d’empire ; D’Alexandre le Grand à Napoléon : la Guerre, les Rencontres napoléoniennes se concentrent maintenant uniquement sur Napoléon Bonaparte, la trilogie – Alexandre le Grand/Napoléon Bonaparte – conçue au début étant close.

À lire aussi : La campagne d’Espagne de Napoléon – Souvenir et conséquences de part et d’autre des Pyrénées

Les principes de ces premières Rencontres étaient d’aborder l’Empereur par des chemins de traverse en s’intéressant à des faits ou des concepts permettant à la fois, d’une part, de mettre en parallèle les deux conquérants sur les plans du politique, de la guerre et de la pensée, l’un « philosophe en armes » et l’autre maître de la parole et de l’écriture à la hauteur d’un Chateaubriand, et, d’autre part, de mieux comprendre Napoléon, dieu de la guerre et concepteur du Code civil.

Cette trilogie avait été pensée, en accord avec Bertrand d’Ortoli, par Olivier Battistini, spécialiste de la philosophie politique en Grèce ancienne, de Thucydide et d’Alexandre le Grand en particulier, et mise en place après une conversation téléphonique avec Jean Tulard à propos des liens à faire entre le licenciement de la flotte grecque à Milet par Alexandre le Grand et le Blocus continental de Napoléon pensé à Tilsit. En arrière-plan, la dialectique Terre/Mer telle que l’a conçue Thucydide dans sa Guerre du Péloponnèse et telle que la repensera Carl Schmitt bien plus tard.

Les deux Rencontres suivantes se sont intéressées à Napoléon et l’Italie et à Napoléon, les origines.

Cette fois-ci, le thème est tout aussi ambitieux : « Napoléon, le politique, la puissance, la grandeur », selon la progression chronologique suivante : la géopolitique de la puissance, la volonté de puissance et la grandeur…

À lire aussi : Napoléon et l’Europe. Entretien avec Jacques-Olivier Boudon

Pour ce faire, interviendront :

Anna Moretti, chargée de cours à Paris IV Sorbonne et écrivain ;

François Costantini, membre du Centre de géostratégie de l’école normale supérieure (rue d’Ulm), professeur associé à l’université Saint-Joseph de Beyrouth, écrivain.

Stéphane Pérez-Giudicelli, doctorant en histoire grecque sous la direction d’Olivier Battistini ;

David Chanteranne, historien, rédacteur en chef du magazine Napoléon Ier — revue du Souvenir napoléonien ;

Olivier Battistini, historien et écrivain, Maître de conférences HDR en histoire grecque, à l’université de Corse ;

Antoine-Baptiste Filippi, étudiant en droit et écrivain ;

Jacques-Olivier Boudon, historien et écrivain, Professeur à Paris IV Sorbonne ;

François Santoni, doctorant en histoire ancienne sous la direction d’Olivier Battistini ;

Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire économique et rédacteur en chef de la revue Conflits.

Les conférenciers s’exprimeront une demi-heure chacun à leur tour, les organisateurs ayant prévu des débats et des échanges avec le public, dans le dessein de rendre ces Rencontres particulièrement vivantes.

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