<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Education au patriotisme dans la Russie de Vladimir Poutine

6 janvier 2020

Temps de lecture : 10 minutes
Photo : La Yunarmiya posent après une marche sur la Place Rouge pour le 78ème anniversaire du défilé de la révolution d'octobre 1917, Auteurs : Sergei Bobylev/TASS/Sipa USA/SIPA, Numéro de reportage : SIPAUSA30188875_000051.
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Education au patriotisme dans la Russie de Vladimir Poutine

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Décrié en Occident pour son « autoritarisme » politique, Vladimir Poutine semble être aimé, du moins soutenu par le peuple russe, élément qui se concrétise dans les élections depuis une vingtaine d’années. C’est en particulier vers la jeune génération que les Kremlin axe sa politique sociale dans le but (inavoué ?) de maintenir cette union entre le Président et la population. 

 

Le 4 novembre 2018, jour de l’Unité nationale, Vladimir Poutine affirme que le patriotisme est « la fidélité à la Patrie, la volonté de la protéger et de travailler pour sa prospérité ». Déjà en 2012, il déclarait qu’ « être un patriote ne signifie pas seulement traiter son Histoire nationale avec amour et respect mais avant tout servir le pays et la société ». Depuis son arrivée à la présidence de la Fédération de Russie, il réhausse les valeurs d’amour et d’attachement à la terre des pères. Que ces sentiments soient intellectuels, militaires, économiques, sociaux ou religieux, le patriotisme apparait comme un vecteur d’influence et un outil politique. Ce serait donc pour instaurer un consensus en unissant les quelques 180 groupes ethnolinguistiques de Russie et retrouver une grandeur perdue que le Kremlin s’attacherait à édifier une véritable « doctrine d’Etat » patriote. Dans quelle mesure cette dernière retranscrit-elle une volonté d’affirmer la puissance russe et s’apparente-t-elle à une forme de « contrat social » passé entre le pouvoir et un peuple qui se sentirait humilié ?  Est-il véridique, également, de la rapprocher du nationalisme ou du formatage intellectuel ? Comment, enfin, peut-il y avoir du patriotisme dans un Etat multiethnique ? Si la définition de l’identité du patriotisme russe constitue une opération difficile, ses différentes formes d’enseignement à la jeunesse permettront, dans un second temps, de comprendre ce que signifie, pour les Russes et leur Président, cette notion aux contours et à l’interprétation délicats.

 

Face à un Occident qu’elle juge décadent, la Russie se considère, selon la pensée des philosophe Berdiaev (1874-1948) ou Léontiev (1831-1891) que le Président reprend à son compte, comme un rempart ou une forteresse assiégée [simple_tooltip content=’Club de Valdaï, 2014.’](1)[/simple_tooltip]. C’est donc dans cette optique que Vladimir Poutine met en avant nombre d’éléments relatifs au patriotisme et à l’unité nationale : la formation de la jeunesse, la valorisation de l’armée, le rapprochement entre les sphères temporelles et spirituelles, le rehaussement de valeurs conservatrices et le développement de notions touchant à l’eurasisme et au panslavisme qui sont la traduction géopolitique de ce concept. Dans une Russie où l’identité civique (rossiiskie) passe avant l’identité ethnique (russkie), le collectif tend à supplanter, du moins mettre en retrait, l’individuel, ce qui constitue une assise pour le patriotisme.

Allant de pair avec le patriotisme, le concept d’unité prend une connotation singulière en Russie. Dans la continuité du slogan brejnévien « le Parti et le peuple sont unis », Vladimir Poutine est appuyé par le Parti « Russie unie » (qui portait le nom d’ « Unité » jusqu’en 2001). Cela traduit une volonté affirmée de la part du Kremlin de mettre en avant l’unité d’un peuple patriote et d’une nation vue comme une communauté d’origines et de destins.

En russe, l’idée de « patrie » peut s’exprimer de deux façons : otetchetsvo, qui fait référence au père et aux racines auxquelles les Russes vouent une déférence particulière, ou rodina, son pendant féminin qui renvoie au concept de terre nourricière. De ce fait, la patrie détient un champ lexical important dont font partie intégrante le conservatisme, la Nation ou le militarisme.

Attachés à leur « Mère Patrie » et héritiers d’une Histoire particulière, les Russes se sont forgé un état d’esprit de résistants qui a permis le maintien d’un idéal patriotique. Le 4 novembre 2018, Vladimir Poutine atteste à ce propos que « les idéaux du patriotisme ont une valeur particulière, ils ont formé la force invincible de notre peuple qui a, à de nombreuses reprises, étonné et impressionné le monde entier » et que « le sentiment de patriotisme est le pilier de notre mémoire génétique ». Ces paroles semblent par ailleurs se répercuter dans l’hymne russe qui loue la « libre Patrie, Alliance éternelle de peuples frères ! Sagesse populaire transmise par nos ancêtres ».

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Certains observateurs qualifieraient le patriotisme russe de nationalisme. La Nation, qui hérite du terme natus désignant ceux qui sont né de, comprend l’ensemble des héritiers vivant sur un espace donné et unis par une Histoire commune. Selon la pensée d’Ivan Iline (1883-1954), philosophe qui a inspiré Vladimir Poutine, ce terme à connotation guerrière participerait à l’exaltation de la communauté politique organique liée par la naissance, possédant un destin commun et entendant atteler toute forme de politique intérieure au développement de la puissance nationale. Le patriotisme, quant à lui, se veut davantage comme un amour porté à son Histoire mais aussi comme un moyen politique de rassembler un peuple sous l’égide de son chef, ce qui le rapproche, en cela, du nationalisme.

 

Le patriotisme s’exprime particulièrement dans la formation scolaire. Vladimir Poutine rappelle, en ce sens, qu’ « une dure bataille a lieu dans le monde pour (gagner) les cœurs et les esprits, par l’influence d’idéologies et d’informations » [simple_tooltip content=’Vladimir Poutine, 4 juillet 2019 lors d’une réunion gouvernementale.’](2)[/simple_tooltip]. Propos confirmés par Vladimir Medinski, ministre de la Culture, qui souhaite lutter contre « les idées démodées de tolérance et de multiculturalisme européennes » [simple_tooltip content=’Ibid.’](3 [/simple_tooltip]. En effet, que ce soit à l’école ou dans des camps, la jeunesse est ainsi perçue comme l’avenir de la Russie. C’est dans cette optique qu’elle est formée, si ce n’est formatée, aux idéaux patriotiques. Embrigadement ? Education ? Investissement dans l’avenir ?

L’école apparaît comme un lieu d’instruction au patriotisme tant l’enseignement de l’Histoire y est prédominant. En 2000, la scolarité obligatoire passe de 8 à 10 ans, ce qui témoigne de l’attachement du Kremlin envers ce domaine. Le Ministère de l’Education maintient, par ailleurs, l’école obligatoire et gratuite (tradition qui perdure depuis 1918). Il est aussi à l’origine de l’agence fédérale pour la jeunesse qui a mis en place un « programme 2016-2020 », de 2 milliards de roubles (dont 1,7 milliard financé par le budget fédéral) afin d’instaurer une véritable doctrine scolaire d’Etat placée sous le signe du patriotisme.

Car c’est surtout dans l’enseignement de l’Histoire que « l’amour de la terre des pères » se fait le plus perceptible. Le 5 mai 2014, le Président approuve la loi s’attaquant à « l’empiétement sur la mémoire historique […] de la Seconde Guerre mondiale ». En réhabilitant, dans une certaine mesure, la période stalinienne, il propose une vision glorieuse de l’Histoire qui, malgré ses tâches d’ombre, doit rester un objet de fierté et un socle commun sur lequel reposerait l’unité nationale.

Entre 2014 et 2018, la liste des ouvrages pouvant être achetés par les établissements scolaires a été réduite de 71 %, principalement au profit d’une maison d’édition détenue par un proche du chef de l’Etat [simple_tooltip content=’Le Monde, En Russie, censure des manuels scolaires qui ne « créent pas de fierté pour la patrie », 19 février 2019.’](4)[/simple_tooltip]. Cet exemple permet de constater une certaine uniformisation des pensées par le haut, ce qui laisse douter de la liberté d’enseignement prônée par la Constitution. Comme pour théoriser cette initiative, le ministre de la Culture affirme que « le critère pour évaluer positivement ou négativement la science de l’histoire […] ne peut être que les intérêts nationaux de la Russie » [simple_tooltip content=’Ministre de la Culture lors de l’inauguration du centre culturel orthodoxe de Paris, 19 octobre 2016. ‘](5)[/simple_tooltip]. Ce-dernier a même théorisé les fondements de la politique culturelle de l’État en décembre 2014, dans le but de transmettre « les valeurs et les normes traditionnelles, les traditions, les coutumes et les modes de conduite de la civilisation russe ». Cela semble apparaitre comme l’illustration d’une forme de standardisation intellectuelle, élément qui renvoie la Russie à son passé soviétique.

Une véritable « politique de la mémoire » semble se mettre progressivement en place. Bien que le projet de création d’un Ministère contre la falsification de l’Histoire ait été abandonné en 2009 [simple_tooltip content=’Kastouéva-Jean Tatiana, La Russie de Poutine en 100 questions, Paris, Tallandier, 2018.’](6)[/simple_tooltip], des éléments qui s’y apparentent subsistent. A titre d’exemple, le manuel de Doloutski, critique de la politique de Staline, a été remplacé par ceux de Filippov et de Danilov qui rappellent, quant à eux, que la « mission de l’Histoire » est d’inculquer au futur citoyen russe une « charge positive » à l’égard de son pays [simple_tooltip content=’Le Temps, L’avis de l’expert, Les historiens de la Russie face au passé stalinien, 22 décembre 2008.’](7)[/simple_tooltip].

Le Président rappelle qu’ « une certaine idéologie dominait en Union soviétique et […] elle était basée sur des valeurs claires et quasi religieuses. […]. Mais la seule chose qui peut la remplacer sont les valeurs traditionnelles. […] Toute société s’effondre sans celles-ci. Clairement il nous faut revenir vers elles, comprendre leur importance et avancer en se fondant sur ces valeurs » [simple_tooltip content=’Vladimir Poutine, Club de Valdaï, 2013.’](8)[/simple_tooltip]. En s’inspirant du passé, il entend faire pérenniser certains idéaux soviétiques qui ont participé à forger un état d’esprit patriote et, dans une certaine mesure, docile aux idées exprimées par le Kremlin. Cela permet, à bien des égards, de déceler une certaine forme de patriotisme « russo-soviétique » tant Vladimir Poutine met en avant la « Grande Guerre patriotique » et les heures de gloires du passé soviétique.

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En Russie, patriotisme rime avec militarisme. Le 26 décembre 2017, le Figaro titrait : « Comment Poutine a mis la jeunesse russe au garde à vous ». Si l’usage officiel de l’uniforme est abandonné en 1994 et l’instruction militaire obligatoire à l’école est supprimée, la militarisation de la jeunesse n’en n’est pas pour autant mise de côté. Une dichotomie semble ici s’instaurer ; ce système de formation intellectuelle est-il de l’instruction ou de l’éducation ? De la formation ou du formatage ? Du libre apprentissage ou de l’inculcation d’une idéologie d’Etat ?

Toutes ces questions mettent en lumière la complexité du système éducatif russe qui peut prendre, à certains égards, des allures idéologiques héritières du passé soviétique. En effet, armée et scolarité gardent encore des liens étroits, comme en témoigne un décret de décembre 2013 imposant le drapeau et l’hymne dans les écoles. Les nachi (mouvements de jeunesse fidèles au Kremlin, fondés en 2005) ou Younarmia, créée en 2016, sont des exemples de l’instauration d’une véritable « instruction patriotique », héritée, en cela, de la loi-cadre de juillet 1992 sur l’éducation. Ressemblant au Code moral du bâtisseur du communisme, cette législation promeut « l’éducation à la citoyenneté et à l’amour de la patrie » [simple_tooltip content=’Article 2 de la loi-cadre de 1992.’](9)[/simple_tooltip] . Marc Ferro rappelle, en définitive, que l’image que la Russie a des autres peuples, ou d’elle-même, est « associée à l’Histoire qu’on nous a racontée quand nous étions enfants. Sur cette représentation, qui est aussi, pour chacun une découverte du monde, du passé des sociétés, se greffent ensuite des opinions, des idées fugitives ou durables, comme un amour »[simple_tooltip content=’Ferro Marc, Comment on raconte l’histoire aux enfants à travers le monde entier, Paris, Payot, 1981.’](10)[/simple_tooltip].

Les corps des Cadets (héritage de Pierre le Grand) forment une nouvelle illustration de cette politique de formation de la jeunesse au patriotisme par le biais de l’armée. « Nous formons chez les cadets un sentiment de patriotisme, de fidélité au devoir militaire, […] et d’élever en eux l’amour du service militaire, la volonté de protéger la patrie » [simple_tooltip content=’Observateurs du monde russe, 11 octobre 2019.’](11)[/simple_tooltip] affirme le chef du lycée militaire des cadets de Kyzy, fondé en 2014.

Le programme GTO (« Prêt au travail et à la défense ! ») était, sous l’ère soviétique, un enseignement obligatoire destinés aux écoliers et travailleurs. Ecarté en 1991, Vladimir Poutine le rétablit le 13 mars 2013 au motif que : « les élèves apprendront à défendre leurs parents et leur patrie ». Il est intéressant de constater que cette allocution renferme deux termes à la racine commune qu’est pater, renvoyant directement au patriotisme. Trois semaines plus tard, il rétablit l’ordre des « Héros du travail », anciennement dévolu aux ouvriers. Cela crée donc un pont entre la doctrine patriote qu’il entend mettre en avant et un passé soviétique qu’il souhaite réhabiliter.

Tout comme le Patriot Park (parc d’attraction militaire fondé en 2016), Rospatriotisme, créé en 2012, est une structure en charge du développement du patriotisme à l’école et ce, par le biais de l’instruction militaire telle que l’apprentissage du maniement des armes. Nouvelles illustrations d’enseignement du patriotisme par le vecteur de l’armée, cela démontre combien la politique présidentielle adopte tous les moyens possibles pour parvenir à ses fins. Comme pour parfaire cette mise en place officielle du patriotisme, la « Journée des défenseurs de la Patrie », fête héritée de l’époque soviétique, est célébrée chaque 23 février. Ainsi, une question peut nous venir à l’esprit : Vladimir Poutine entendrait-il bâtir une jeunesse de « soldat-citoyen » ?

 

La religion, qui prend une place importante dans la vision du pouvoir que propose Vladimir Poutine, apparaît comme le troisième outil d’enseignement du patriotisme [simple_tooltip content=’Selon un sondage réalisé par VTsIOM le 14 aout 2019, 63% des Russes s’identifient comme orthodoxes.’](12)[/simple_tooltip]. Suite au « retour du religieux » des années 2000, l’Eglise orthodoxe est aujourd’hui au plus proche des centres du pouvoir et adhère, elle aussi, au patriotisme qui est un « sentiment naturel et louable de l’amour de sa patrie » [simple_tooltip content=’1917-2017 : où va la Russie ? Une puissance eurasienne dans un Nouveau Monde, X. Le Torrivellec.’](13)[/simple_tooltip]. Si elle condamne les formes exacerbées du nationalisme, elle apparait comme un vecteur d’idéaux conservateurs qu’elle est en droit d’enseigner aux écoliers depuis un décret de 2012. Selon les « Fondements du concept social de l’Église russe orthodoxe », site officiel du patriarcat de Moscou, « un chrétien est appelé à aimer sa patrie ». Par opposition aux valeurs libérales occidentales, qui apparaissent comme néfaste à la culture russe, l’importance du sacré et du religieux reviennent sur le devant de la scène. Cette idée de transcendance est un élément primordial dans l’Histoire russe tant le Tsar puis le Parti ont revêtu une forme de spiritualité quasi divine que Vladimir Poutine entend faire perdurer par la mise en valeur de l’Eglise.

 

C’est enfin par des événements médiatisés tels que les défilés militaires (celui du 9 mai avec le « régiment des immortels ») ou l’annexion de la Crimée en mars 2014, que la mémoire collective retient comme le « moment Krymnach » (La Crimée est à nous !), que le Kremlin met en avant le patriotisme comme élément de fierté d’un peuple victorieux. Le 18 mars 2014, Vladimir Poutine s’est par ailleurs adressé aux élus par ces mots : « le peuple russe a démontré sa maturité et sa force par son soutien uni en faveur de ses compatriotes. Je tiens à remercier tout le monde pour cet esprit patriotique ».

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Véritable valeur comportementale, le patriotisme semble désormais appartenir au « politiquement correct » russe. A certains égards, le Kremlin reprend donc à son compte le triptyque « autocratie, nationalité, orthodoxie » pensé par Sergueï Ouvarov (1786-1855), un proche de Nicolas Ier. Mais à la vue d’une Russie qui tend à évoluer vers un modèle social européen, nous pouvons nous demander si le patriotisme survivra à ces mutations. Bien que ce sentiment apparaisse comme encré dans l’Histoire et que Vladimir Poutine ait réussi à forger une certaine union nationale autour de lui, son avenir n’est pas sans poser de question.

Comme pour résumer, l’éducateur Anton Makarenko (1888-1939) qualifiait le système scolaire comme de l’éducation « dans le collectif, par le collectif et pour le collectif ». Vladimir Poutine lui-même rappelait, en janvier 2012, l’importance d’une « thérapie culturelle subtile » qui puisse mettre en avant les valeurs conservatrices et patriotes. Mais Marlène Laruelle souligne que cette mentalité a fait émerger une forme de мигрантофобия. En effet, il semblerait que pour le Kremlin, la xénophobie crée l’unité et que la doctrine patriote profiterait à un certain repli conservateur à l’origine des appréhensions qu’ont certains pays européens à propos de la Russie.

En contrôlant l’enseignement du passé, dans le but de maitriser le présent et de mieux appréhender l’avenir, Vladimir Poutine entend lier les Russes à leur patrie, cette « terre des pères » que le Kremlin appelle à chérir et défendre. Mais il semble qu’en définitive, cette éducation patriotique ne corresponde pas véritablement à une idéologie mais plus à un corpus d’idées exprimées par le Kremlin car il n’y aucune forme véritable d’assujettissement à une doctrine d’Etat ni de volonté de soumettre le réel à des idéaux théoriques.

 

Bibliographie :

ELTCHANINOFF Michel, Dans la tête de Vladimir Poutine, Paris, Solin, 2015.

LARUELLE Marlène et RADVANYI Jean, La Russie, entre peurs et défis, Paris, Armand Colin, 2016.

FEDEROVSKI Vladimir, Poutine, L’itinéraire secret, Paris, Le Livre de Poche, 2015.

KASTOUEVA-JEAN Tatiana, La Russie de Poutine en 100 questions, Paris, Tallandier, 2018.

CHAMONTIN Laurent, L’Empire sans limites, pouvoir et société dans le monde russe, La Tour-d’Aigues, Editions de l’Aube, 2014.

LARUELLE Marlène, Le nouveau nationalisme russe, des repères pour comprendre, Paris, L’Oeuvre Éditions, 2010.

LE HUEROU Anne et SIECA-KOZLOWSKI Elisabeth, Culture militaire et mobilisation patriotique dans la Russie d’aujourd’hui, Paris, Karthala, 2008.

FAVAREL-GARRIGUES Gilles et ROUSSELET Kathy (dir. de), La Russie contemporaine, Paris, Fayard, 2010.

DAUCE Françoise, L’Etat, l’armée et le citoyen en Russie post-soviétique, Paris, L’Harmattan, 2001.

À propos de l’auteur
Etienne de Floirac

Etienne de Floirac

Étienne de Floirac est journaliste
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