La Chine rêve de prendre Taïwan, Xi Jinping a annoncé à plusieurs reprises que cela faisait partie de ses objectifs. Mais selon quels modes ? Étude de trois scénarios possibles pour une prise de l’île.
Benjamin Blandin, expert en sécurité maritime, chercheur associé au Korea Institute of Maritime Strategy (KIMS) et au Yokosuka Council on Asia Pacific Studies (YCAPS).
Alors qu’à l’initiative de Pékin les incidents se multiplient entre les deux rives du détroit de Taiwan, les États-Unis, sous la présidence de Donald Trump, semblent se détourner de la tradition américaine, sans cesse renouvelée depuis 1979, de soutien à l’autonomie, sinon à l’indépendance de fait de Taiwan.
En ce qui concerne Pékin, les infractions à la ligne médiane dans le détroit, comme à la zone d’identification aérienne de Taiwan, par des ballons et des aéronefs de l’armée de l’Air chinoise[1], se multiplient, tandis que l’on observe des infractions sur le pourtour des îles Kinmen, au large de Xiamen, et le sabotage de câbles sous-marins entre la pointe nord de l’île principale et l’archipel des îles Matsu d’une part, entre la partie sud et l’archipel des Pescadores d’autre part. Par ailleurs, la circulation de photos et de prises de vue par satellite démontrant la multiplication par les forces armées chinoises d’exercices de débarquement, qui impliquent désormais l’usage de barges de grande taille, tend à confirmer les intentions des autorités chinoises de régler le « problème taiwanais ».
Différents scénarios d’invasion
Au cours des dernières années, plusieurs scénarios ont été pris en compte afin d’appréhender les différentes manières que pourrait employer Pékin afin de forcer une réintégration de Taiwan. Le premier, issus des exercices de wargaming menés par le Pentagone, comprend une attaque de vive force contre Taiwan. Le deuxième, porté par le think tank américan CSIS – ChinaPower, adopte une approche coercitive, comprenant la mise en place et l’imposition d’une zone de quarantaine, d’un blocus économique progressif, voire d’un champs de mines, ce qui aurait des conséquences économiques majeures pour l’économie régionale et mondiale. Le troisième scénario, publié par l’auteur, comprend quant à lui une invasion progressive et séquencée des territoires contrôlés par Taiwan, par le biais d’une technique de blocus.
Scénario #1 : Attaque de vive force sur l’île principale
Bien que le détail des exercices de simulation menés par le Pentagone ne soit pas connu, nous savons qu’en fonction des scénarios, la confrontation pourrait durer de plusieurs semaines à plusieurs mois et entraîner la perte, pour la Chine, de plusieurs dizaines de milliers d’hommes et d’un grand nombre d’unités de surface de la marine chinoise, tandis que la marine américaine pourrait perdre plusieurs porte-avions et de nombreux avions de chasse, tout en ne garantissant pas l’atteinte d’une supériorité aérienne ou navale de l’un ou de l’autre des belligérants.
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Sur le plan pratique, ce scénario est le plus risqué à plus d’un titre, pour des raisons pratiques, mais aussi politiques, économiques et stratégiques. Dans un premier temps, la saison des tempêtes s’étend sur près de sept mois, réduisant d’autant les « fenêtres de tir » pour une attaque qui ne peut se faire que sur un nombre limité de plages, la côte étant fortement urbanisée. Sur le plan militaire, le manque de transports de chalands de débarquement, comme de barges et d’unités spécialisées, troupes de marines et forces aéroportées, venant s’ajouter à la durée nécessaire pour accomplir une rotation complète entre la côte et l’île, ne pourrait que compliquer encore plus la tâche à accomplir.
Sur le plan politique, la Chine subirait sans nul doute une pression doublée d’un isolement croissant, au fur et à mesure que les opérations se prolongeraient, aussi bien sur la scène régionale qu’internationale.
Sur le plan économique, la mise en place d’une supériorité navale nécessiterait le déroutement complet de tout trafic maritime civil dans le détroit, voire sur l’ensemble du pourtour de Taiwan, ce qui perturberait gravement le transport maritime, tout comme l’activité portuaire régionale et internationale, potentiellement pour une durée de plusieurs mois. Il en irait de même du trafic aérien qui devrait être dérouté sur l’ensemble de l’espace aérien de Taiwan et du Fujian voir au-delà si l’armée de l’Air chinoise mobilise des aéroports et aérodromes dans le Guangdong, le Zhejiang et le Jiangxi (voire ceux disposés en mer de Chine méridionale).
Le média Bloomberg notamment, a évalué qu’un conflit ouvert de haute intensité pourrait entraîner une perte de 10% du PIB mondial, 17% pour la Chine et 40% pour Taiwan et entre 50% et 80% de baisse du commerce vers et depuis l’Asie.
Scénario #2 : Blocus complet de l’île principale de Taiwan
À l’occasion d’une série de trois publications sorties en 2024, le think tank américain CSIS ChinaPower explore trois variations d’un même scénario visant à établir un blocus autour de Taiwan afin d’affirmer son autorité sur l’île, en accroissant progressivement la pression économique et politique par le biais de différents moyens de coercition : mise en place d’une zone d’interdiction navale et/ou aérienne, mise en place d’une « quarantaine » ou « blocus », tous deux par le biais du déploiement de dizaines de navires (marine, garde-côtes, milice maritime), de façon permanente, régulière ou ponctuelle, mobilisation de la force de missiles stratégiques, ou encore déploiement d’un champ de mines marines.
La crédibilité de ce scénario a été démontrée dans les faits dès l’année 2022, à l’occasion de la 4e crise du détroit de Taiwan déclenchée par la visite de Nancy Pelosi. En réaction à cette visite, les autorités chinoises ont en effet déployé plusieurs dizaines de navires et d’aéronefs, mis en place des zones d’interdiction et effectué plusieurs exercices à munitions réelles, dont le tir de missiles dans l’espace aérien de Taiwan, certains ayant par ailleurs atterri dans la zone économique exclusive du Japon.
Ces exercices sont d’ailleurs organisés depuis sur une base annuelle qui reprend plus ou moins le mode opératoire de 2022. Des exercices qui s’ajoutent aux exercices aéronavals en mer de Chine méridionale et en mer de Bohai, aux déploiements de plus en plus fréquents aux abords des îles Kinmen, des îles Senkaku/Diaoyu et en mer de Chine orientale, aux infractions à la ligne médiane, aux lâchers de ballons et aux infractions quasi-quotidiennes à la zone d’identification aérienne de Taiwan.
Scénario #3 : la prise séquencée
Dans un article publié en septembre 2023 dans le Korea Institute of Maritime Strategy (KIMS) sous le titre « Taiwan : une invasion alternative et sans douleur », l’auteur de ces lignes présentait un troisième scénario consistant en une prise de contrôle progressive des territoires contrôlés par Taiwan, y compris les îles Kinmen, Wuqiu et Matsu, les îles Pescadores, les îles situées en mer de Chine méridionale (Itu Aba et Pratas) puis l’île principale de Taiwan par le biais d’une approche non-létale et séquencée.
L’idée ici est simple, établir un blocus complet de l’ensemble des îles, îlots et récifs les plus proches du continent, par la mobilisation massive de navires de la marine, des garde-côtes et de l’intégralité des navires de la milice maritime (jusqu’à huit mille chalutiers[1]), afin de constituer une barrière hermétique et attendre, sans jamais faire usage de la force, jusqu’à épuisement des réserves d’eau, de nourriture et de carburant, et de prendre sans violence ces mêmes territoires.
Une telle action aurait pour avantage de progressivement priver Taiwan de ces capteurs avancés et de faciliter ultérieurement la conduite d’une éventuelle action de vive force de l’île principale, tout en ajoutant au prestige du gouvernement et des forces armées chinoises, en diminuant d’autant celui des autorités et forces armées adverses, et en portant un grand coup au moral de la population, facilitant la encore un éventuel travail de sape pour la guerre psychologique et la manipulation des masses menées par les cellules locales du « front uni ».
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Ainsi, dans un premier temps, on verrait tomber les îles Kinmen, Wuqiu et Matsu, suivies des îles Pratas et Itu Aba, puis l’archipel des Pescadores, et enfin, en tout dernier, l’île principale de Taiwan. Dans un tel scénario, toute tentative de « sortie en force » des assiégés, ou de forcer le blocus par une force de secours venue de l’île principale pourrait être vue (ou présentée comme telle par les médias et autorités chinoises) comme une agression à l’encontre de la Chine.
Les États-Unis, un partenaire non fiable ?
Alors que Donald Trump a critiqué publiquement Taiwan pour sa « dominance » dans le secteur des puces électroniques, il convient de rappeler que leur fabrication ne représente que l’une des nombreuses dimensions de la chaîne de valeur, et que sur un certain nombre d’autres briques, ce sont les États-Unis qui sont largement en position dominante.
Par ailleurs, la décision de l’entreprise TSMC d’investir la somme additionnelle de 100 milliards de dollars porte le total de ses investissements à 165 milliards de dollars dans le pays, une somme tout sauf anecdotique.
Cet investissement peut d’ailleurs se voir comme le pendant civil des commandes d’équipements militaires massives passées par Taiwan depuis 1979, au profit premier de l’industrie de défense des États-Unis, une fidélité par ailleurs peu récompensée au regard du retard systématique et systémique par ces derniers pour les honorer, avec plusieurs années de retard.
Au total, Taiwan a passé des commandes pour un montant cumulé de 93 milliards de dollars entre 1974 et 2022 (soit 182 milliards en prenant en compte l’inflation), dont 22 milliards sont toujours en attente de livraison malgré les promesses prises par les derniers présidents. Entre autres matériels, les livraisons de chasseurs F-16 et de missiles ont été retardées à de nombreuses reprises et sont aujourd’hui en retard de plusieurs années sur le calendrier initial.
Les États-Unis se sont pourtant engagés à de nombreuses reprises aux côtés de Taiwan, qu’il s’agisse des crises du détroit de Taiwan, aussi bien en 1954-1955, qu’en 1958 et en 1995. Même après le départ des forces américaines en 1974 et la reconnaissance de la Chine communiste en 1979, le Taiwan Relation Act a cimenté la relation pour les décennies qui ont suivi et se soutien a été renouvelé, médiatiquement, politiquement, économiquement et militairement, de nombreuses manières.
Pour autant, force est de constater que la politique de pivot initiée par Barack Obama, après un long focus américain sur le Moyen-Orient dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme »[1], n’a pas permis de réinvestissement stratégique notable en faveur de Taiwan, tout juste, bien qu’à la marge, en faveur des Philippines[2], tandis que le nombre de soldats positionnés au Japon, en Corée du Sud[3] et à Guam n’a cessé de baisser, et que la quatrième crise du détroit de Taiwan n’a donné lieu à aucune réaction américaine suite à la démonstration de force chinoise.
Ce sentiment d’abandon, bien que relatif, a d’ailleurs pu être accru, à partir de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, par une suite de comportements pour le moins surprenants : critique de la plupart des alliés et partenaires traditionnels, menace d’appliquer des tarifs douaniers sur le Canada, l’Australie, le Mexique et l’Union européenne, volonté de s’emparer du Groenland « d’une manière ou d’une autre », faire le jeu de la Russie, prétendre ne pas connaître la signification de l’acronyme « AUKUS »[6], menacer d’exclure le Canada du réseau de renseignement des « Five Eyes ». Sur AUKUS notamment, programme pourtant emblématique initié sous la présidence Biden, le Secrétaire à la défense, après avoir confirmé l’encaissement d’un paiement australien de 500 millions de dollars, a évoqué l’impossibilité de le mettre en œuvre.
Tout cela, assurément, ne doit pas participer à la tranquillité d’esprit des élites politiques et militaires de Taiwan. Pour autant, la situation actuelle, pour troublante qu’elle soit, ne doit pas faire oublier que Taiwan est en train de développer sa propre base industrielle et technologique de défense, avec des succès importants dans le domaine des sous-marins, des navires de surface, des drones et des munitions, y compris des missiles hypervéloces.
La Chine, à la manœuvre pour intimider Taiwan
On l’a vu, la Chine fait feu de tout bois pour intimider Taiwan et faciliter sa réintégration par tous les moyens, la dimension militaire n’étant cependant envisagée qu’en dernier recours, Pékin étant bien conscient des dégâts potentiellement catastrophiques qu’entraînerait pour elle l’échec d’une invasion.
Pour mener à bien son objectif sans recourir directement à la violence, la Chine emploie un ensemble de méthodes qui sont regroupées en trois familles : le déni d’accès, la guerre hybride et les techniques de la zone grise. La première, potentiellement létale, vise à établir la capacité de déployer et de maintenir une bulle ou une zone d’interdiction, que ce soit par le biais de moyens militaires à terre, en mer et dans les airs.
À ce titre, les forces armées chinoises ont nettement renforcé leurs dispositifs de radars et de missiles anti-navires et anti-aériens, agrandis et amélioré les bases aériennes le long de la côte, et développé le nombre et la qualité de leurs navires et aéronefs.
La seconde, comprend un ensemble de moyens administratifs, judiciaires et de propagande, visant d’une part à contester la ligne médiane, en mer comme dans les airs (par l’établissement et la modification unilatérale de plans de vol pour l’aviation civile au-dessus du détroit) ; d’autre part à faciliter la conduite des affaires en uniformisant le droit entre les deux rives du détroit, tout en facilitant l’obtention de quasi-cartes d’identité locales pour les citoyens taiwanais ; et enfin à déployer des campagnes de communication massives, par le biais d’influenceurs et de médias dédiés, faisant l’éloge de la Chine tout en dénigrant les autorités de Taipei et en condamnant les velléités d’indépendance.
La troisième consiste, entre autres moyens, à déployer des navires et aéronefs de plus en plus fréquemment, de plus en plus nombreux, sans cesse plus près des côtes des îles sous le contrôle de Taiwan, de façon toujours lus agressive, afin d’épuiser les pilotes et les équipages taiwanais, de contester les espaces maritimes et aériens de Taiwan, de créer une « nouvelle normalité » à son avantage, et de mettre en défaut les autorités de l’île, « incapables » de protéger sa population et le territoire.
Des voisins peu solidaires
Si Taiwan n’avait pas assez de problèmes à régler, force est de constater que certains pays proches géographiquement de Taiwan, n’agissent pas toujours dans l’intérêt de ce dernier, qu’il s’agisse des pays du Pacifique Sud, qui s’en détournent chaque année un peu plus[7], en échange d’une aide économique à court terme de la Chine, ou de certains pays d’Asie du Sud-Est, dont la Malaisie et Singapour, qui souhaitent publiquement une « réunification pacifique » de l’île à la Chine, reprenant en cela le vocabulaire officiel des autorités chinoises.
Tout cela sans compter les interventions individuelles de certaines stars asiatiques, visibles à l’international, qui soutiennent ouvertement Pékin (après avoir précédemment soutenu son adversaire), ou qui mentionnent Taiwan sous la dénomination « China Taipei », parfois après avoir désigné Taiwan comme un état indépendant. Tous ces revirements et changements de position étant la preuve, là aussi, de l’activisme de la Chine.
Par ailleurs, on a constaté ces dernières années une implication croissante d’influenceurs chinois ou pro-Chine basés d’un côté comme de l’autre du détroit de Taiwan, voir à l’international en faveur du rattachement de Taiwan à la Chine. Encore récemment, une citoyenne chinoise résidant à Taiwan du nom de « Yaya » s’est fait connaître après avoir produit et diffusé de nombreux contenus ouvertement favorables à la réunification de Taiwan par la force et qui a vu son permis de séjour non renouvelé, ce qui ne l’a pas empêchée de venir protester le jour même de son départ contre son expulsion avec un groupe de soutiens devant un bâtiment officiel à Taipei.
Conclusion
Si l’on ne peut pas affirmer que Taiwan soit lâché par les États-Unis, ou abandonné par ces voisins, force est de constater qu’il fait face à des menaces importantes de la part de la Chine et qu’une absence de soutien, sur le plan médiatique comme politique, associée à une cessation de l’aide et/ou des livraisons d’armes, comme cela a pu être le cas, même sur une courte période, vis-à-vis de l’Ukraine, pourrait être perçue par les autorités politiques et militaires chinoises comme un aveu de faiblesse et un signal que le moment propice à une intervention est peut être arrivé. Bien que la population taiwanaise soutienne en majorité une position de statu quo et ne s’identifie pas à la Chine, il est cependant clair que la plupart des citoyens ne sont pas prêts à consentir les sacrifices nécessaires pour se défendre seuls face à la menace de Pékin.
D’autre part, les forces armées de Taiwan font face à quatre défis majeurs, entre le vieillissement de la population, la désaffection pour les carrières militaires, le vieillissement des plateformes de combat et l’ultra-dépendance à la mer pour les importations et exportations du pays. Cependant, les leçons de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine démontrent que de nouveaux matériels et de nouvelles stratégies existent qui pourraient lui permettre de résister en cas d’agression.
D’autre part, Taiwan n’est pas seul face à l’agressivité chinoise et plusieurs pays proches, dont le Japon, les Philippines et le Vietnam, font également face au même adversaire ? Le Japon, tout particulièrement, est en train de mettre en place de nouvelles installations de défense dans les îles Ionaguni (archipel des Ryu-Kyu), y compris des missiles Type-12 dont la portée va passer de 200 à 1000 km, tandis que les Philippines ont acquis plusieurs batteries de missiles hypersoniques Brahmos, de quoi garantir, peut-être, qu’un encerclement complet sera plus difficile à établir pour Pékin qu’imaginé initialement, tandis que la stratégie d’éparpillement de leurs aéronefs par les États-Unis, devrait empêcher toute supériorité aérienne totale.
[1] Les infractions à la « zone médiane », frontière de facto entre les deux rives du détroit depuis 1950, sont passées de 953 sorties en 2021 à 3070 en 2024 d’après le ministère de la défense de Taiwan, soit une progression en trois ans de 2,6 à 8,4 incursions par jour en moyenne.
[2] La milice maritime dispose d’une force permanente, dite « professionnelle », d’au moins 200 navires, à laquelle peut s’adjoindre, par opportunisme 800 navires additionnels mais dont l’équipement comme le personnel est de moindre niveau. Au-delà, il a été évoqué une capacité de mobilisation maximale de 8000 navires
[3] En anglais « War on Terror », série d’engagements militaires, principalement en Irak et en Afghanistan (2001-2021)
[4] Les Etats-Unis ont accès, par rotation, à neufs bases navales, terrestres et aériennes, aux Philippines dans le cadre des accords EDCA (« Enhanced Defense Cooperation Agreement ») signés en 2014 et 2024
[5] Les Etats-Unis disposent de 50.000 hommes au Japon, 28.500 en Corée du Sud
[6] « Australia-United States-United Kingdom », alliance trilatérale visant à la conception d’une nouvelle génération de sous-marins à propulsion nucléaire pour la marine australienne qui a donné lieu à l’annulation d’un précédent contrat liant la France à l’Australie
[7] En 2010, 23 pays reconnaissaient officiellement Taiwan, seul 12 le faisaient encore en 2024