Cachemire, guerre interminable dans une région fracturée. Entretien avec Olivier Guillard

1 février 2023

Temps de lecture : 10 minutes
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Cachemire, guerre interminable dans une région fracturée. Entretien avec Olivier Guillard

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Depuis la partition des Indes en 1947, l’Inde et le Pakistan se disputent la région du Cachemire. Après trois guerres ouvertes (1947-1948, 1965 et 1999), le conflit dure toujours dans cette région fracturée, mais on l’oublie souvent. 

Olivier Guillard, spécialiste de l’Asie, chercheur au CERIAS (Université du Québec à Montréal), Directeur de l’information chez CRISIS24 (groupe GardaWorld), enseignant à l’EDHEC.

Le Cachemire est un territoire situé au nord de l’Inde qui depuis la partition des Indes britanniques en août 1947 se retrouve partagé entre trois pays que sont l’Inde elle-même, le Pakistan, également issu de cette partition, et la Chine. Pour apporter un peu de clarté à nos lecteurs, quelle est la situation actuelle au Cachemire, c’est-à-dire à la fois les possessions et revendications de chacun ? 

La principauté de Jammu et Cachemire comprenait une superficie totale de 222 236 km² en 1947. Sur ce total, 100 942 km² sont aujourd’hui sous souveraineté indienne, 78 114 km² sont contrôlés par le Pakistan, enfin, 38 000 km² sont sous l’autorité de la République populaire de Chine, l’alliée stratégique de la République islamique du Pakistan. En outre, 5 180 km² supplémentaires dans la vallée de Shaksgam ont été cédés par le Pakistan à la Chine dans le cadre de leur « accord frontalier » provisoire du 2 mars 1963, et sont sous souveraineté chinoise depuis lors. A noter qu’à l’ONU, quand on aborde la tortueuse thématique de la souveraineté du Cachemire, le fait que la Chine occupe environ 43 180 km² de ce territoire disputé est rarement évoqué… Voilà qui est quelque peu troublant.

La partie du Cachemire administrée par l’Inde, suite à l’inclusion complète du Jammu & Cachemire comme partie intégrante du territoire indien après l’abrogation de l’article 370 de la Constitution (été 2019 ; voir développements plus loin) comprend désormais deux divisions administratives ou Territoires de l’Union (Union Territory) : le Jammu et Cachemire et le Ladakh. 

La partie pakistanaise du Cachemire est divisée en deux régions, le Gilgit Baltistan (GB) et le Azad Kashmir. Le GB relie le Pakistan à la Chine et constitue le point de départ du ‘corridor économique Chine-Pakistan’ (China-Pakistan Economic Corridor ou CPEC) du côté pakistanais. C’est pour cette raison que l’Inde s’oppose à la fameuse « Belt & Road Initiative » (BRI) chère à Pékin, considérant que la Chine n’a légalement aucune frontière avec le Pakistan et que le CPEC traverse un territoire indien illégalement occupé. 

La présence croissante de ressortissants chinois dans la région suscite par ailleurs une opposition au Gilgit Baltistan. Ses habitants considèrent notamment que l’absence de statut constitutionnel pour la région et son contrôle direct par le gouvernement d’Islamabad ont mécaniquement concédé aux Chinois la liberté d’exploiter les ressources de la région peu ou prou comme ils l’entendent…

De ce que l’on peut lire, le Cachemire semble avoir toujours été indépendant ou indien. Comment la Chine et le Pakistan expliquent-ils le fait qu’ils aient eux aussi des revendications sur ces territoires ? 

Pour le Pakistan, le Cachemire est au cœur de ses relations – complexes et heurtées, pour dire le moins …- avec l’Inde. Depuis 1947, cette République islamique s’efforce sans relâche de faire valoir que le Cachemire, principauté à majorité musulmane, aurait dû être rattaché au Pakistan et non à l’Inde. Les facteurs sous-jacents de la politique pakistanaise à l’égard du Cachemire sont restés inchangés depuis la première guerre du Cachemire (1947-1948). Ses efforts diplomatiques, tant sur le plan bilatéral que sur celui de l’examen de la question dans divers forums internationaux, se sont principalement limités à dénigrer l’Inde et à faire croire que l’approche bilatérale (dans la résolution du contentieux) avait échoué. En outre, il est manifeste qu’Islamabad – et plus particulièrement l’influente institution militaire – n’a guère d’appétence pour un règlement pacifique et négocié de ce différend majeur avec son voisin indien, privilégiant d’évidence une approche martiale pour solder le problème 

Le Pakistan plaide officiellement – et de manière répétée – pour la mise en œuvre de la résolution de l’ONU du 21 avril 1948 sur le Cachemire ; cependant, son approche militariste pour résoudre ce contentieux s’étirant déjà sur trois générations d’hommes démontre clairement son manque d’intérêt pour une issue négociée sur la base d’intérêts mutuels. En outre, il est de longue date notoire que le Pakistan fait appel à des groupes terroristes pour maintenir l’instabilité dans la partie indienne Cachemire, susciter des sentiments anti-indiens et encourager la radicalisation d’une jeunesse locale ne voyant guère d’issue pacifique se dessiner. Cette politique radicale nourrit une impasse diplomatique et explique en grande partie les trois guerres indo-pakistanaises (1947-48 ; 1965 ; 1999) centrées sur la souveraineté de cette ancienne principauté, survenues jusqu’alors ; la dernière, il y a moins d’un quart de siècle (‘’crise de Kargil’’, du printemps-été 1999).

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Nombreux sont les Pakistanais à considérer que si un processus d’autodétermination était un jour proposé à la population du Cachemire, cette dernière opterait pour un rattachement à la République islamique ; à Islamabad, les doléances des Cachemiris sont interprétées – bien hâtivement sinon à tort… – comme alignées sur celles du Pakistan ; dans la réalité des faits, on en est loin… Le Pakistan aime à faire croire que seule la vallée du Cachemire fait l’objet d’un litige entre les deux pays et que, étant peuplée d’une majorité de musulmans, elle devrait, selon la logique de la théorie des deux nations, revenir au Pakistan… Schématiquement, Islamabad postule que seule la partie du Cachemire administrée par l’Inde est un territoire contesté, et que le voisin indien honni ne conserve l’État de Jammu-et-Cachemire – et en particulier la vallée du Cachemire – que par la force.

Fait rarement discuté, la Chine est devenue une partie prenante au contentieux sur le Cachemire en concluant en 1963 avec le Pakistan un accord, en s’emparant de la région trans-Karakoram et, auparavant, en occupant l‘Aksai Chin. L’article VI de l’accord frontalier de 1963 mentionne sans ambiguïté qu’après le règlement du conflit du Cachemire entre le Pakistan et l’Inde, l’autorité souveraine concernée entamera les négociations avec le gouvernement chinois sur la frontière telle que décrite à l’article 2 dudit accord…

De fait, comment peut se décrire la population du Cachemire ? Existe-t-il une culture commune où les populations des différentes régions sont simplement le reflet des pays revendiquant leurs souverainetés respectives ? 

Le conflit a une résonance différente pour les personnes vivant au Cachemire en fonction de leur situation géographique. Ainsi, les personnes les plus activement impliquées dans le conflit sont celles résidant dans la vallée du Cachemire du côté indien et au Azad Kashmir du côté pakistanais. Cela s’explique notamment par le fait que la population de ces deux sous-parties distinctes a fait depuis des décennies les frais du terrorisme et d’une violente insurrection, notamment en encourageant localement l’idéologie islamique de manière à altérer la culture séculaire du Cachemire ou en incitant la jeunesse à se radicaliser et à se tourner vers la violence, le terrorisme.

Du côté indien, l’exode massif des Pundits (hindous) du Cachemire (également dénommés Brahmanes du Cachemire) dans les années 1990 en raison des menaces des groupes terroristes à leur encontre a également laissé une cicatrice profonde dans la chair et l’esprit de cette population. Au fil des ans et des décennies, plus de 42 000 personnes ont succombé à la violence terroriste dans l’ancienne principauté.

Si l’on quitte la vallée du Cachemire pour se rendre à Jammu, dans les plaines, ou au Ladakh, à majorité bouddhiste, dans le nord, le conflit n’a pas une influence prédominante dans le discours général. Les habitants de ces régions sont plus préoccupés par le développement économique et par leur aptitude à mener une existence plus normale, sinon paisible. 

Du côté pakistanais, dans la région du Gilgit Baltistan, le conflit a un impact sur la population locale, cette dernière dénonçant un traitement inégalitaire à leur endroit, des droits individuels limités, un traitement discriminatoire en comparaison de celui des citoyens pakistanais ‘’classiques’’.

Le Cachemire est considéré comme une région composée majoritairement de musulmans ; d’aucuns laissent entendre qu’après l’abrogation de l’article 370 de la Constitution, cette population serait menacée par les forces armées d’un gouvernement nationaliste hindou. Il s’agit là encore d’une lecture très partiale et inexacte. Historiquement, le Cachemire a toujours figuré parmi les sociétés les plus laïques de l’Inde moderne. Au Cachemire, hindous et musulmans ont vécu en harmonie pendant des siècles. Cependant, depuis la montée en puissance du fondamentalisme islamique dans la vallée du Cachemire, cette coexistence vacille, sous les coups de boutoir des violences visant à intimider, tuer et chasser la population hindoue de la vallée. A titre d’exemple, selon les chiffres officiels, 1400 hindous ont perdu la vie lors d’actions violentes ciblées dans la vallée du Cachemire entre 1989 et 2004.

En conséquence, entre 1989 et 1990, il y a eu un exode d’environ 600 000 hindous de la vallée. Par la suite, près de 60 000 hindous du Cachemire se sont réfugiés dans la région de Jammu et à New Delhi, comme le firent également des familles sikhes. En 2016, moins de 1500 hindous vivaient encore dans la vallée du Cachemire.

Culturellement, les diverses pièces du puzzle cachemiri sont assez disparates. Du côté indien, c’est un amalgame d’hindous, de bouddhistes et de musulmans (chiites et sunnites). La culture prévalant au Gilgit Baltistan et au Azad Kashmir pakistanais est très différente.

Le 5 août 2019, le gouvernement indien a révoqué l’autonomie constitutionnelle du Cachemire en abolissant des articles de la Constitution indienne. Comment fut justifiée cette abolition et quels en furent les effets tant au niveau politique que social ? 

L’article 370 de la Constitution indienne a toujours été considéré comme une disposition temporaire et fut présenté comme une mesure provisoire en novembre 1949. En conséquence, il a été inclus dans la partie XXI de la Constitution indienne, intitulée « Dispositions temporaires, transitoires et spéciales« . Il n’a jamais été prévu qu’elle devienne une disposition constitutionnelle permanente. C’est pourquoi le paragraphe 3 de l’article 370 contient lui-même une disposition permettant de mettre fin à l’article.

Le 6 août 2019, le Parlement indien a voté pour rendre caduques certaines dispositions de l’article 370 de la Constitution indienne. Contrairement à ce que certains prétendent – on pense ici à Islamabad, notamment -, l’abrogation de l’article 370 ne va pas à l’encontre de la résolution 39 de l’ONU sur le Cachemire (20 janvier 1948). L’article 370 a été ajouté à la Constitution indienne en tant que disposition temporaire en novembre 1949. 

Le 5 août 2019, le gouvernement indien a également présenté au Parlement le projet de loi sur la réorganisation du Jammu-et-Cachemire. Dans le cadre du remodelage proposé, deux territoires de l’Union devaient être créés à partir de l’ancien État du Jammu-et-Cachemire, à savoir le Jammu & Cachemire et le Ladakh.

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On peut à ce sujet relever que les habitants du Ladakh réclament un ‘détachement’ de l’État du Jammu et Cachemire depuis l’indépendance de l’Inde… Lors des élections générales de 2014 et 2019 en Inde, le député du Ladakh avait notamment suggéré de transformer le Ladakh en un territoire de l’Union (Union Territory) dans son programme électoral et avait obtenu une majorité écrasante lors des deux scrutins…

Plus grande masse terrestre (60 %) de l’ancien État du Cachemire, la région du Ladakh, dominée démographiquement par une population majoritairement bouddhiste, a salué cette décision. Les tribus constituent 90 % de la population Ladakhi. Lorsque le budget de la région était lié à celui de J&K, le Ladakh était assez largement négligé. Désormais, en tant que territoire de l’Union, le Ladakh bénéficie mécaniquement des subventions directes du gouvernement central pour les projets de développement (cf. infrastructures).

Contrairement à ce qui est généralement avancé par beaucoup, l’article 370 pénalisait dans une grande mesure les intérêts de la population du Cachemire, en particulier les femmes et les enfants. Suite à son abrogation, une kyrielle de plus de 100 nouvelles lois et textes est venue redéfinir pour la population locale cachemirie les droits économiques et sociaux, afin notamment de les mettre en adéquation avec ceux offerts à la population indienne au niveau national. 

Comment la population du Cachemire voit-elle ces conflits entre l’Inde, la Chine et le Pakistan ? Soutiennent-ils tous ces parties ou existe-t-il également une partie qui milite pour une indépendance et une unité du Cachemire ? 

L’Inde a souvent été accusée de déployer un grand nombre de troupes au Cachemire et de commettre des atrocités visant les Cachemiris. Pour rappel, la situation sécuritaire au Cachemire indien est tout sauf normale depuis près de trois décennies, notamment dans la très sensible vallée du Cachemire, où l’armée pakistanaise cultive de longue date des liens avérés avec divers groupes terroristes tels que le Lashkar-e-Toiba (LeT) et le Hizb-ul-Mujahideen (HuM). La radicalisation d’une partie de la jeunesse cachemirie doit également être abordée ici : alors qu’auparavant, les attentats étaient perpétrés au Cachemire indien par des éléments venus du Pakistan, les services de renseignement pakistanais (cf. ISI) s’emploient désormais de recruter des jeunes musulmans cachemiris pour mener sur place le djihad contre l’Inde et ses forces de sécurité. Cette implication des jeunes Cachemiris sert également à promouvoir la propagande pakistanaise selon laquelle les Cachemiris luttent au Cachemire pour la liberté.

Depuis l’abrogation de l’article 370, l’Inde s’est notamment employée à agir sur divers plans, en réponse aux demandes et besoins exprimés par la population.

Malgré les craintes de troubles et autres violences (cf. attentats, assassinats ciblés), l’Union Territory du Jammu & Kashmir a ainsi organisé deux élections locales (en oct. 2019 et fin 2020), désignant des représentants locaux au niveau du bloc (une division administrative d’environ 10 villages) et du district, cruciales pour le développement de la région. Ces scrutins locaux n’ont pas fait la une de la presse occidentale, bien entendu ; toutefois, jugées ‘’équitables et pacifiques’’ par les observateurs, ils participeront certainement au renforcement des institutions démocratiques locales.

Malgré le ralentissement économique imputable en grande partie à la pandémie de COVID-19, l’Inde entend poursuivre ses divers chantiers (infrastructures) dans la région, à l’image de la construction de la ligne ferroviaire Udhampur-Srinagar-Baramulla, longue de 272 km, qui reliera à terme la vallée du Cachemire au reste du réseau ferroviaire indien ; un projet ambitieux et couteux (évalué à 3 milliards d’euros).

En 2021, une quinzaine de projets énergétiques ont été inaugurés dans le district de Baramulla, dans la partie nord du Cachemire indien. Le gouvernement indien a par ailleurs récemment alloué une enveloppe de 5,4 milliards d’euros pour de futurs projets énergétiques au Cachemire, lesquels permettront à terme (horizon 3-4 ans) de générer 3 500 mégawatts d’électricité.

Enfin, comment ne pas évoquer quelques statistiques sécuritaires elles aussi assez parlantes ; 

en termes de volumétrie, les incidents de violence ont considérablement diminué dans la vallée du Cachemire depuis l’été 2019. Selon les données du gouvernement indien, le nombre d’incidents terroristes est passé de 417 en 2018 à 229 en 2021, tandis que le nombre de membres des forces de sécurité tués continue de se réduire (une centaine de morts en 2018 ; 42 en 2021).

Vous avez écrit de nombreux ouvrages sur cette région et plus particulièrement sur l’Inde et le Pakistan, notamment Pakistan 2020 (Paris, L’Harmattan, 2001) dans lequel vous exposiez la situation du Pakistan au l’aube du nouveau millénaire et les défis qu’il allait devoir relever dans les décennies qui suivraient, ou encore, plus récemment L’inquiétante République islamique du Pakistan (Paris, L’Harmattan, 2022). Dans cette continuité, quels sont selon vous les principaux défis auxquels devra faire face le Cachemire dans les vingt prochaines années, et comment imaginez-vous l’évolution de la situation, le scénario le plus probable ? 

En ce début d’année 2023 – ou en se retournant sur le Millésime précédent -, il est difficile de se projeter avec optimisme sur le moyen – long terme de ce contentieux interétatique sans fin ; à Srinagar, Kargil ou Jammu, dans la capitale indienne ou encore dans les grands think tanks nord-américains ou européens, on peine à envisager une hypothétique résolution de ce différend cristallisant l’ire et la rancœur des populations concernées, tant aucun signe avant-coureur d’une quelconque esquisse de décrispation ne point à l’horizon, trois quarts de siècle après le premier conflit indo-pakistanais sur la souveraineté de cette si envoutante ancienne principauté.

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En réalité, aussi longtemps que les véritables maitres de la République islamique du Pakistan – à savoir l’omnipotente caste des généraux et leurs obligés de l’ISI, les services de renseignements – n’auront fait ni le deuil de leurs ambitions territoriales déraisonnables sur le Cachemire, ni cesser de saper sans relâche les fondations (déjà ténues et gangrénées par la mauvaise gouvernance) du régime démocratique pakistanais, il est peu de chance qu’Islamabad et New Delhi parviennent à se rejoindre, sans rancœurs rédhibitoires et acrimonie, autour de la table des négociations, et à convaincre leur opinion publique respective de soutenir leur démarche.

Dans la capitale du ‘’pays des purs’’, aussi longtemps que la scène politique domestique oscillera entre piètre gouvernance, instabilité politique, démagogie et la sempiternelle épée de Damoclès des hommes en uniforme – une trame que l’on peut parfaitement observer en ce premier trimestre 2023 -, il n’est guère raisonnable de penser que l’on progressera de quelque manière décisive que ce soit en direction d’un début de solution, viable et mutuellement acceptable pour l’ensemble des parties. 

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