<i class='fa fa-lock' aria-hidden='true'></i> Chine/Etats-Unis : être le premier

6 décembre 2020

Temps de lecture : 11 minutes
Photo : Donald Trump et Liu He à la Maison blanche, à l'occasion de la signature d'un traité économique, le 15 janvier 2020. Photo : Evan Vucci/AP/SIPA AP22418430_000062
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Chine/Etats-Unis : être le premier

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Chine et Etats-Unis cultivent une ambition commune : détenir une influence sans borne sur le monde. Si le géant américain est installé confortablement à la place de leader mondial, la Chine aspire au « rêve chinois », à devenir propriétaire du monde. Bien que les prétentions sur le monde soient légèrement différentes, les tensions les tensions entre les deux puissances n’en sont pas moins palpables.


 

Entretien avec François Godement réalisé par Pascal Gauchon

Conflits : Quand la Chine deviendra-t-elle la première puissance mondiale ?

Jamais. Cela ne veut pas dire que les États-Unis resteront les premiers durablement, la puissance sera peut-être partagée dans un monde de rivalités. Quant à la Chine, je pense qu’elle n’a pas l’ambition de dominer le monde. Elle veut servir ses intérêts, tourner les choses à son avantage. Mais il n’y a pas d’instinct missionnaire ni prosélyte chez elle, sa culture n’a pas de visée globale. Les émigrés chinois qui sont partis à travers le monde aux xixe et xxe siècles emportaient avec eux une motte de terre pour garder le lien avec le pays natal. Ce n’est pas ce que faisaient les pionniers européens ou américains en quête du Nouveau Monde.

 

Conflits : Et quand Xi Jinping parle de « rêve chinois » ?

Le rêve chinois, comme le rêve japonais autrefois, serait d’être les propriétaires absents du monde, sans avoir à l’administrer. En profiter, en bénéficier, se garantir des risques qui peuvent venir de l’extérieur, sans le gouverner cependant. Il n’y a pas d’ambition globale dans la culture chinoise.

 

Conflits : Mathieu Duchâtel explique cependant que les intérêts chinois, dans la mesure où ils sont devenus mondiaux, les forceront à intervenir dans le monde entier.

Nous ne parlons pas de la même chose. Développer une puissance maritime, intervenir là où leurs intérêts sont en jeu, se prémunir contre les menaces, avoir un droit de regard sur les règles qui régissent l’économie mondiale, oui, les Chinois y aspirent. Mais cela n’a rien à voir avec ce qu’a été l’hégémonie américaine après 1945. La Chine récuse l’idée d’une domination mondiale, y compris pour elle-même.

L’idée que mettent en avant les nationalistes chinois est toute différente. Ils se réfèrent à la période des Royaumes combattants, entre le ve et le iiie siècle avant Jésus-Christ, une période où aucune puissance, aucun ordre ne s’impose. Dans un tel monde contesté, la Chine pourrait tailler son chemin sans chercher à imposer un système quelconque.

 

Conflits : La période des Royaumes combattants se termine pourtant pas la victoire de Qin et l’unité de la Chine.

C’est vrai. Il y a d’ailleurs un théoricien chinois, Yan Xuetong, qui s’en est inspiré pour prédire un rôle mondial à la Chine grâce à ce qu’il appelle sa « capacité de persuasion morale ». Je crois qu’il s’agit d’un rêve d’intellectuel.

Que la Chine devienne une très grande puissance, c’est une évidence. Qu’elle devienne une puissance dominante au point de créer un ordre qui remplace l’ordre existant, je ne le crois pas. Je pressens plutôt un certain désordre, les pays occidentaux n’ayant plus les moyens de maintenir l’ordre ancien et la Chine se dérobant devant ses responsabilités mondiales.

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Conflits : Que va-t-elle faire face aux États-Unis ?

Elle va s’efforcer de cantonner leur puissance, de les empêcher d’agir. Et elle va progresser. La Chine est un système mobilisationnel, elle l’est même de plus en plus avec Xi Jinping qui marque un retour à l’esprit du maoïsme. Elle possède les avantages d’un pays autoritaire, planifié, capable de mener des stratégies de long terme sans se soucier de la rentabilité à court terme.

 

Conflits : Sur le plan militaire, la supériorité américaine reste considérable.

À condition de ne pas prendre en compte la façon dont les Américains perçoivent le prix de la guerre. Les États-Unis ont sans doute renoncé à la doctrine du « zéro mort », ils acceptent que leurs soldats meurent au combat beaucoup plus que la plupart des Européens. Mais aux morts il faut ajouter tous les blessés et les traumatisés, leur coût humain et financier. C’est un sentiment très répandu outre-Atlantique : l’opinion supporte de plus en plus mal d’assurer tous ces sacrifices pour d’autres pays qui ne leur en sont même pas reconnaissants, du moins en sont-ils persuadés. Je pense que cela a joué pour beaucoup dans l’élection de Trump et dans la montée des réflexes isolationnistes aux États-Unis.

À l’inverse, la grande majorité des Chinois sous-estiment totalement le prix de la guerre – ils ne la connaissent plus depuis longtemps. J’ai été stupéfait de voir certains de mes étudiants chinois l’envisager sereinement, presque allégrement.

 

Conflits : Quand la Chine se proclame champion du libre-échange et de la lutte contre le réchauffement climatique, ne vise-t-elle pas à bâtir un soft power concurrençant celui des États-Unis de Trump ?

Encore faut-il qu’on la prenne au sérieux. Sur ce sujet, les Européens sont un peu naïfs. Ils espéraient s’appuyer sur la Chine pour promouvoir leurs objectifs en matière d’environnement, ils avaient préparé une déclaration commune qui devait être proclamée lors du sommet Union européenne-Chine de juin dernier. Pékin a refusé au dernier moment à cause des contentieux commerciaux qui l’opposent à Bruxelles. Peut-être aussi les Chinois voulaient-ils éviter d’isoler Trump qu’ils considèrent comme leur partenaire le plus important et le plus fort.

Cela confirme que l’Europe n’est pas un partenaire stratégique essentiel, mais un enjeu pour Pékin : un marché, une zone de haute technologie où l’on peut se servir comme dans un open bar, un lieu sûr où placer ses capitaux.

 

Conflits : Et l’innovation ?

C’est l’atout majeur des Américains.

Je souhaite que cette supériorité perdure : il est moral que la liberté et le talent paient plus qu’un système de commandement, de contrôle et de mobilisation. Mais l’État-parti chinois restructure l’économie et la société pour capter l’innovation, pour l’acquérir à l’étranger en achetant des entreprises ou en volant des technologies voire en recrutant des ingénieurs. Il fait tout pour remédier à l’absence de ce terreau de liberté que nous considérons comme indispensable à l’innovation. La téléphonie mobile, Internet, l’économie dite du partage se sont développées ici plus vite qu’ailleurs. Je compare volontiers la Chine à la vision que le général Pinochet avait du Chili : « une société ouverte avec un mur électrique ». On y a plus de liberté sociétale – de licence, faudrait-il dire – que le monde extérieur le croit, mais il ne faut pas toucher à certaines choses. Critiquer l’État-parti n’est pas toléré.

 

Conflits : Les Chinois achètent aujourd’hui de nombreuses entreprises dans le Nord.

Oui, en Allemagne en particulier, et dans des secteurs industriels prioritaires pour le plan chinois – machine-outil, automobile, pharmacie, sous-traitants aéronautique. Même si Kuka, entreprise robotique allemande achetée par la Chine, a dû se débarrasser de sa filiale qui travaillait pour l’aéronautique américaine.

 

Conflits : Les États-Unis réagissent donc ?

Les choses sont compliquées. L’acteur majeur outre-Atlantique est le CFIUS (1) qui peut prendre position contre un rachat. Mais ses décisions sont peu nombreuses et visent d’ailleurs des entreprises de toutes les nationalités. Maintenant on peut dire que le CFIUS joue un rôle dissuasif. Dans ce cas, les Chinois ont trouvé la parade en investissant dans les start-up américaines.

 

Conflits : Que pensent les dirigeants chinois de Trump ?

Un personnage qui fait autant d’efforts pour être imprévisible ne peut que susciter des réactions contradictoires.

Pendant toute la période électorale, ils ont vu Trump de façon beaucoup plus positive qu’Hillary Clinton : comme un pragmatique, un homme d’affaires, un partisan de l’autorité, tandis que Clinton était détestée avec sa morale des droits de l’homme. Les Chinois préfèrent généralement des conservateurs affichés à des démocrates – ils jugent le processus démocratique imprévisible.

Ils n’ont pas non plus pris au sérieux les menaces économiques et les projets protectionnistes à leur encontre. Ils se jugent indispensables pour le consommateur américain, ils ne croient pas que le lien puisse être coupé – c’est peut-être une preuve d’une certaine arrogance chez eux.

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La surprise est venue dès l’élection. D’abord à cause du retour autour de Trump des faucons stratégiques du Pentagone qui avaient été totalement frustrés par Obama. La politique de ce dernier était largement discréditée : sa « patience stratégique » envers la Corée du Nord a permis à celle-ci de se doter de l’arme atomique, en mer de Chine elle a laissé les Chinois se déployer. Il faut le dire, du point de vue américain, la présidence d’Obama a été un échec en Asie orientale.

Et puis l’un des premiers gestes de Trump a été de prendre au téléphone la présidente de Taiwan qui l’appelle, un geste inacceptable pour Pékin.

Comme si cela ne suffisait pas, il a nommé comme directeur du National Trade Council Peter Navarro, un économiste très hostile à la Chine, auteur de Death by ChinaConfronting the Dragon, un titre suffisamment explicite. C’est lui qui insiste pour une élévation des droits de douane sur les produits chinois.

Devant ces gestes, les Européens post-modernes et démocrates disent : « Trump est fou ». Les Chinois pensent : « Il est dangereux, il faut le prendre au sérieux ». Xi Jinping fait une concession énorme en se rendant au club de golf de Trump à Mar a-Lago – la plupart des experts européens n’ont pas vu l’énorme geste que cela représentait pour le leader chinois. Il se rend chez Trump, dans tous les sens du terme, pour établir un contact direct. Car il existe une deuxième idée chinoise sur Trump : c’est un business man, on peut négocier avec lui. Il ouvre la négociation très fort, on va marchander et au final on trouvera un accord.

 

Conflits : Ils ont raison ?

Je ne sais pas car survient ensuite le problème de la Corée du Nord. La Chine en a joué, cela permettait de disperser les efforts américains, c’était surtout un moyen de se rendre indispensable. Mais la Chine ne contrôle pas Pyongyang, ou plus : elle a pratiqué une politique de court terme visant à retarder autant que possible le moment où la Corée du Nord se doterait de l’arme atomique. Pyongyang qui ne vit pas à l’heure de Pékin a atteint cet objectif.

Or Trump ne veut pas faire moins bien qu’Obama sur ce sujet. Obama lui aurait dit lors du passage de pouvoir : « Le grand problème de votre mandat ce sera la Corée du Nord ». Trump ne peut pas perdre la face, ses alliés douteraient de lui et de sa résolution.

 

Conflits : Dans ce match à trois, le plus malin est donc Kim Jong-un.

Il a joué le jeu du faible qui se glisse dans les interstices entre les deux plus forts. Il est beaucoup plus rationnel que ce que disent nos médias. Même s’il pratique volontiers une stratégie du fou, pour persuader ses partenaires qu’il est capable de tout.

 

Conflits : Que va-t-il se passer ?

Le but des Chinois est que les Américains ne fassent rien, le but des Américains est que les Chinois fassent le travail pour eux. Pour l’instant les sanctions ont été peu appliquées par Pékin, et de plus la Corée du Nord a diversifié depuis peu ses partenaires et commerce de plus en plus par du troc, ce qui apparaît peu dans les statistiques. Maintenant, si la Chine prend des mesures beaucoup plus rigoureuses, il y aura peut-être des effets.

 

Conflits : Des actions militaires sont-elles possibles ?

Je le crois. Si Pyongyang fait le test ultime – celui d’un missile doté d’une tête nucléaire – ou si elle envoie un missile vers un territoire américain tel que Guam.

En fait, on approche de l’épreuve de vérité. Soit les sanctions continuent à être inefficaces et Pyongyang continue son programme nucléaire au risque d’une intervention américaine ; soit elles deviennent efficaces et la Corée du Nord peut être tentée par une sortie désespérée pour éviter la mort lente. Or un seul sous-marin américain de type Ohio peut lancer 14 missiles dotés de têtes nucléaires multiples, ce serait donc un suicide pour la Corée du Nord. Cela dit, il y a d’autres options que la guerre nucléaire totale.

 

Conflits : Et les autres pays de la région ? Vers qui penchent-ils ?

Cela fait longtemps qu’ils sont entrés dans une phase de doute sur la réalité pratique de l’alliance américaine. La passivité d’Obama y a contribué. Aujourd’hui, à l’instar des Chinois et des Japonais, ils apprécient la victoire d’un conservateur comme Trump. La lune de miel entre Washington et New Delhi profite beaucoup de cette élection que les Indiens ont pris comme une défaite des « colombes » américains partisans d’un accommodement avec Pékin.

D’un autre côté tous ces pays sont très inquiets du cynisme marchand du nouveau président ; ils craignent un deal avec Pékin où ils seraient sacrifiés. Le Premier ministre chinois ne les avait-il pas traités de « petits pays » ? Et Trump ne les rassure pas : sa famille fait des affaires en Chine !

 

Conflits : Le cas d’un Duterte aux Philippines est intéressant.

Duterte mène un double jeu. Ses ministres des Affaires étrangères et de la Défense restent très proches des Américains. Mais il pratique une politique d’ouverture car il pense que Washington n’interviendra pas en cas de conflit local.

Tout le monde a oublié la leçon de 2012. À la suite de divers incidents autour du récif Scarborough, les Philippines envoient un destroyer : la souris défie le lion. Washington se voit contrainte d’intervenir et un accord informel est établi qui prévoit le libre accès au récif. Très beau coup de bluff et remarquable succès des Philippines. À cette nuance près : l’accord n’est pas respecté, un mur de bateaux de pêche chinois bloque l’accès au récif (ce qu’un amiral appelle la « stratégie du chou chinois ») et Obama laisse faire. Les Philippines n’hésitent pas à porter le différend maritime devant le tribunal international de La Haye et ils obtiennent satisfaction, un grave échec juridique pour Pékin. Mais ils ont perdu confiance en Washington. Duterte en prend acte et Pékin, après son échec à La Haye, calme le jeu en autorisant des pêcheurs d’autres pays à venir travailler à proximité du récif. Mais cela se passe sous leur contrôle, selon leur bon vouloir, et ce geste confirme en fait leur souveraineté de fait sur Scarborough.

 

Conflits : Comment les choses vont-elles tourner en mer de Chine méridionale ?

Pékin a gagné l’essentiel : la militarisation de plusieurs récifs et la construction de bases artificielles. Il suffit qu’elle arrête d’avancer pour que tout le monde soit content. Les États-Unis effectuent bien des tests pour prouver que l’accès de ses navires reste possible, mais ils sont les seuls ou presque, avec la France il faut le noter. La Chine peut donc faire une pause afin de consolider ce qu’elle a acquis. Pour le reste on verra plus tard.

Notons par ailleurs qu’elle se heurte à des adversaires divisés, que les revendications des différents pays sont contradictoires et que Washington est bien en peine de les harmoniser.

Reste qu’il y a un prix à payer pour Pékin : le rapprochement de l’Australie, de l’Inde, du Japon et de Singapour… Personne n’a envie de proclamer une véritable alliance, mais on en jette bien les bases.

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Conflits : Et le Vietnam ?

Il reste isolé, sauf de l’Inde. Il s’est gardé de soutenir les Philippines dans l’affaire du récif de Scarborough. Il sait que s’il va trop loin il sera « puni », et il sait depuis 1979 (2) ce que cela signifie.

 

Conflits : La Chine pourrait-elle déclencher un conflit dans cette zone ?

Elle l’a toujours évité, elle agit par intimidation, plus par violence brutale. La maîtrise de soi caractérise l’action des Chinois. Ils sont d’ailleurs assez surpris, et admiratifs, devant la capacité de Poutine à passer brutalement la marche avant comme il l’a fait en Syrie.

 

Conflits : Les liens économiques ne sont-ils pas assez puissants pour empêcher un affrontement entre Chine et États-Unis ?

Moins qu’autrefois. La Chine a interrompu sa trajectoire de libéralisation financière. Elle a déçu la plupart des entreprises qui ont investi chez elle ; elle fait beaucoup moins d’efforts pour s’ouvrir à elles, elle s’efforce d’être aussi autonome que possible. Les propositions qu’elle a faites avant la rencontre de Mar-a-Lago sont peu crédibles : fournir des capitaux pour financer les infrastructures des États-Unis. Croit-on que Washington, qui imprime le dollar, a besoin de cela ? Ce serait une offre crédible si elle était adressée à un pays du Sud, pas aux États-Unis. Les Chinois sont à côté de la plaque.

 

Conflits : Justement, qu’en est-il du dollar ?

Ce n’est pas parce qu’un pays possède des réserves énormes qu’il possède un étalon monétaire mondial. Ce qu’a gagné le yuan par rapport au dollar, c’est une certaine souplesse.

 

Conflits : Dans le numéro 1 de Conflits, vous aviez dressé un portrait de Xi Jinping qui s’est révélé avec le temps particulièrement exact, notamment sur sa capacité à mettre en place un pouvoir presque aussi absolu que celui de Mao. Comment avez-vous fait ?

C’est vrai, le pouvoir de Xi Jinping est le plus absolu depuis Mao. Il a fait introduire sa pensée dans la Constitution, ce qui le met à l’abri de toute critique. Dans son discours au dernier Congrès, il cite le parti 343 fois, une fois et demie à la minute.

On m’a souvent demandé comment je l’avais pressenti, qui sont mes informateurs. C’est tout simple : l’histoire personnelle de Xi, y compris une interview autobiographique qu’il a donnée au début des années 2000, interview qu’il fallait lire entre les lignes. Et aussi des témoignages, ainsi que les leçons de l’histoire. Cela dit, j’étais alors presque seul à le dire et j’ai depuis été rejoint par beaucoup de gens. J’éprouve désormais la sensation pénible d’être au cœur d’un consensus, ce qui est toujours dangereux.

 

 

 

  1. Committee on Foreign Investment in the United States créé en 1975. Son rôle a été progressivement accru, en particulier en 1992 (amendement Byrd) et 2007.
  2. La guerre menée par Pékin et qualifiée de « punition » après l’intervention vietnamienne au Cambodge.

 

 

 

 

 

Bibliographie succincte

 

Que veut la Chine, Odile Jacob, 1992, Prix Axyntis-Conflits du meilleur livre de géopolitique 1993 décerné lors du Festival de Géopolitique de Grenoble 1993.

Chine-États-Unis : méfiance et pragmatisme, La Documentation française, 2001.

Dragon de feu, dragon de papier, l’Asie a-t-elle un avenir, Flammarion, 1998.

Renaissance de l’Asie, Odile Jacob, 1993.

À propos de l’auteur
Pascal Gauchon

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